HANDBALL. France - Suède : les Bleus en finale ! Le résumé du match

HANDBALL. France - Suède : les Bleus en finale ! Le résumé du match Impériale en défense, l'équipe de France a donné une leçon à la Suède et est allée chercher avec la manière sa place en finale. Dimanche, les Bleus viseront une septième étoile contre le Danemark, double tenant du titre.

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23:30 - Rendez-vous dimanche

Merci à toutes et à tous de nous avoir accompagné pour suivre la victoire de la France face à la Suède. Soyez au rendez-vous dimanche pour la finale contre le Danemark.

23:25 - L'hostilité leur va si bien, le résumé du match

L'hostilité leur va si bien, le résumé du match - France - Suède ©Anders Wiklund/AP/SIPA

Il faut croire que la France n'ait jamais aussi forte que quand elle se retrouve isolée, seule face à l'adversité avec pour seul bagage ses certitudes et l'intime conviction qu'elle peut gâcher la fête du pays hôte. Elle l'avait déjà prouvé en ouverture de ces championnats du monde mais l'arène polonaise n'avait rien de terrifiant pas aidée il est vrai par une sélection nationale limitée. Surtout, Elle l'avait prouvé dans son glorieux passé, échouant d'un rien en Allemagne en 2007 dans une demi-finale qu'elle n'aurait jamais dû perdre, et surtout en 2009 dans une finale incandescente où elle a éteint le volcan croate dans un duel resté à la postérité. En 2011, aussi, les Experts avaient balayé les rêves à domicile de la Suède. Alors elle savait comment s'y prendre, comment appréhender la ferveur de la marée jaune prête à déferler dans le sillage de ses héros. Les premiers arrêts de Palicka auguraient d'un mauvais présage mais les Bleus se sont chargés d'imposer leur implacable réalité et les vagues suédoises se sont rapidement brisées sur le mur tricolore dressé devant un Gérard redevenu immense dans sa cage.

Passé à côté en quart de finale face à l'Allemagne, le portier français rassurait d'emblée en s'interposant sur les deux premières tentatives des locaux. Sa manière à lui d'entrer dans son match et d'annoncer la couleur. Un grand gardien ne passe jamais deux fois à travers et surtout sait être décisif quand cela compte. Le futur joueur de Kiel a prouvé, s'il le fallait encore, qu'il appartenait à cette catégorie et a livré un récital, à bout portant, sur l'aile ou à longue distance, se permettant même un pastis (le fait de capter le tir adverse) sur une tentative de Johansson, seul Suédois à surnager dans la tempête (5/10). A lui seul, avec ses 12 arrêts, il aura suffi à écoeurer des Scandinaves perdus en l'absence de leur maître à jouer Gottfridsson, victime d'une luxation du doigt au tour précédent et forfait. A lui seul, enfin presque car sa performance n'aurait rien été si ses partenaires ne s'étaient pas mis au diapason. Mis en confiance par Gérard, ils posèrent une équation insoluble à l'attaque locale, s'adaptant tactiquement à toutes les situations. Un bloc uni n'accordant que peu d'espaces, empêchant les contre-attaques et interdisant le jeu rapide, pourtant la signature suédoise. Surtout, les hommes de Guillaume Gille surent se montrer imprévisible de l'autre côté du terrain, sous l'orchestration de Remili. L'ancien parisien démontrait ses immenses progrès, variant le jeu avec justesse, alternant prise d'initiatives avec 4 buts dont un tir décroisé main gauche en déséquilibre, et passes notamment au pivot où Tournat et Fabregas aspirèrent tous les ballons pour soulager nombre de fois leurs coéquipiers. Comme en seconde période quand le navire bleu tangua et que les Suédois revinrent à deux longueurs. Peu servi, Lenne fut tout aussi précieux par sa disponibilité, sa malice en venant notamment se glisser en deuxième pivot sur une infériorité numérique et son efficacité (3/4).

Même sans Nikola Karabatic et Thibaud Briet, rien ne pouvait ébranler l'édifice tricolore et les efforts du speaker suédois pour ragaillardir le peuple jaune furent vain. Sûrs de leurs forces, sérieux et appliqués comme jamais depuis le début du tournoi, les Tricolores s'étaient rendus la tâche facile dans ce premier gros test et face à une équipe qui l'avait par deux fois lui avait refermer les portes de la finale au visage. Pas cette fois. En terres hostiles, la France a trouvé son jardin. Celui d'un trouble-fête bien décidé à s'organiser la sienne. Pour cela, il faudra en découdre avec le Danemark, double tenant du titre.

23:15 - Comme en 2011

Dimanche, l'équipe de France tentera de décrocher sa septième étoile face au Danemark. Un choc entre les champions olympiques et les double champions du monde. Si les deux nations dominent le hand international depuis plusieurs années, ce n'est que la deuxième fois qu'elle s'affronte en finale du Mondial. En 2011, les Français avaient arraché la victoire après prolongations au bout d'un match étouffant (37-35 a.p.) et ça se passait...en Suède.

22:50 - Remili : "Solides du début à la fin"

"Notre plus grande fierté aujourd'hui, c'est d'avoir prouvé sur cette demi-finale que nous sommes un groupe uni et soudé, sur et en dehors du terrain. Nous avons été solides du début à la fin et ça donne ce genre de résultat : battre la Suède chez elle", a savouré un Nedim Remili, plus que satisfait du visage affiché par les Bleus durant ce match maîtrisé de bout en bout.

22:42 - Gérard : "Une victoire qui ne souffre aucune contestation"

"Cela faisait deux fois de suite que les Suédois nous battaient en demie. On a réussi à redresser la tête et à se dire que chaque match avait son histoire. On a pris le match par le bon bout et on a su gérer notre temps faible où ils reviennent à -2. On repart avec une victoire qui ne souffre aucune contestation et c'est une fierté. On a su les faire douter et les pousser hors de leur zone de confort", a apprécié Vincent Gérard, auteur d'une demi-finale pleine avec 12 arrêts.

22:35 - Le grand huit

Grâce à sa victoire autoritaire contre la Suède, l'équipe de France disputera la finale des championnats du monde. C'est la huitième fois qu'elle se hisse à ce stade de la compétition avec un bilan éloquent de six victoires pour une défaite. Battue en 1993 pour sa première apparition à ce niveau, elle a depuis gagné toutes les autres.

22:28 - La France en finale !

C'est terminé, les Suédois ont rendu les armes et la sirène retentit. Impitoyable en défense et portée par un Gérard impérial dans son but, l'équipe de France valide son billet pour la finale des championnats du monde (31-26). Les Bleus n'ont jamais tremblé dans une demi-finale maîtrisée de bout en bout et où ils auront presque toujours fait la course en tête.

22:27 - Lenne dans la lucarne (31-26)

Lenne est décalé à l'aile droite et vient nettoyer la lucarne opposé d'un tir limpide. La finale ne peut plus échapper aux Bleus.

22:26 - Les Bleus gagnent du temps (30-26)

A moins de deux minutes de la fin du match, les Français font traîner la montée de balle. Les Suédois jouent haut et provoquent la perte de balle.

22:25 - Le poteau avec Gérard (30-25)

Claar réussit à franchir le rideau français et se présente seul face à Gérard. Son tir bat le portier tricolore mais vient mourir sur le poteau droit. Le demi-centre suédois est dépité.

22:23 - Gérard jusqu'à l'écoeurement (30-25)

Johnasson navigue sur la base arrière et vient s'empaler dans la défense de Karabatic. Malgré tout, il déclenche un tir croisé que Gérard détourne du bout des doigts.

22:22 - Wanne entretient l'espoir (30-25)

Malgré l'infériorité numérique, Wanne est trouvé à l'aile gauche et d'un tir à rebond surprend Gérard au premier poteau.

22:21 - Tournat sans pitié (30-24)

Tournat s'appuie sur son défenseur qui ne peut pas le contester avec les pieds dans la zone. Il le contourne à droite et bat le gardien suédois sans état d'âme. Six buts d'avance pour les Bleus à 6 minutes de la fin du match.

22:19 - Carlsbogard expulsé !

Après arbitrage vidéo, les arbitres de la demi-finale estiment que Carlsbogard a balancé Prandi, alors que le Franças était dans les airs. Le carton rouge est sorti ! Il ne reviendra plus.

22:18 - Gérard est infranchissable (29-24)

Dans la foulée d'un lob délicieux de Fabregas, une fois de plus libre près de la zone, Gérard réalise sa 12e parade du soir sur un tir depuis l'axe de Lagergren.

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