Xabi Alonso crée un nouveau débat au Real Madrid: "Cela nous manquait avec Ancelotti"
Le Real Madrid se prépare à affronter le Paris Saint-Germain dans une rencontre importante qui amènera le vainqueur en finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. Alors que les Parisiens, sous la houlette de Luis Enrique, ambitionnent de couronner leur saison fantastique par une victoire, le Real, dirigé par Xabi Alonso, va se battre pour éliminer le tenant du titre de la Ligue des Champions. Une confrontation qui va bien au-delà d'un simple duel entre Luis Enrique et un Xabi Alonso en train de forger son équipe à son image.
Malgré un court passage à la tête du Real Madrid, Alonso a déjà transformé le visage de l'équipe, introduisant un style distinct de celui de Carlo Ancelotti. L'adaptabilité et la capacité du Real à se fondre dans différents types de jeux sont désormais bien visibles, ce dont discutent Antón Meana, Javier Herráez, et Julio Pulido dans l'émission Carrusel Deportivo.
Mais l'absence de Dean Huijsen, joueur essentiel pour sa capacité à relancer le jeu depuis la défense, complique la tâche d'Alonso. Expulsé lors du match contre le Borussia Dortmund, Huijsen laisse un vide que le coach basque doit remplir habilement. Javier Herráez suggère qu'Asencio prendra place au cœur de la défense, tandis que Tchouaméni, joueur clé de l'équipe, conservera sa position au milieu de terrain. Une différence de stratégie notable par rapport à l'ère Ancelotti, où Tchouaméni aurait pu reculer en défense, selon Herráez : "Avec Ancelotti, Tchouaméni serait probablement descendu en défense centrale."
Tchouaméni, véritable pierre angulaire du milieu de terrain sous Alonso, assure un rôle crucial grâce à sa polyvalence. Que ce soit en tant que milieu ou défenseur central, Alonso compte sur lui pour combler l'absence de Huijsen et maintenir la fluidité de sortie de balle, un aspect essentiel face à un PSG pressant. La réflexion stratégique d'Alonso suscite un débat, qu'Ancelotti n'avait pas forcément initié, sur l'importance capitale de la relance depuis la défense, incarnée par la présence de Huijsen, absent cette fois-ci. Alonso devra choisir sa configuration défensive sans son international espagnol.