Les maudits des Jeux olympiques Mehdi Baala, privé de podium

Lors de ses premiers Jeux olympiques, à Sydney en 2000, Mehdi Baala obtient la quatrième place derrière Ngeny, El Guerrouj et Lagat sur l'épreuve du 1 500 m. A l'époque, cette performance est porteuse de beaucoup d'espoirs pour ce jeune athlète de 22 ans. Il confirme d'ailleurs en remportant les championnats d'Europe en 2002 et en terminant deuxième des championnats du monde en 2003 derrière El Guerrouj.

Cette progression l'amène à devenir l'un des favoris pour le titre olympique de 2004 à Athènes. Malheureusement, sa préparation est perturbée par une blessure à la cheville quelques semaines avant les Jeux olympiques. Il tente de s'aligner tout de même mais doit abandonner lors des séries. Sa chance est une nouvelle fois passée. Pour les JO de Pékin, en 2008, il se présente cette fois en pleine possession de ses moyens. Qualifié pour la finale, il ne parvient cependant pas à se mêler à la course pour la victoire. Il puise dans ses dernières forces pour arracher la... quatrième place d'une épreuve dominée par le Bahreïni Rachid Ramzi. Ce dernier est toutefois reconnu positif à un test antidopage, révélé en 2009. Le Français récupère donc la troisième place de manière rétroactive. Mais les émotions et le charme de la compétition sont passés et la médaille de bronze n'a plus vraiment le même goût.

Ce n'est malheureusement pas en 2012, aux Jeux olympiques de Londres que Baala a pu prendre sa revanche. A nouveau blessé, cette fois-ci au pied gauche, l'athlète avait annoncé son forfait quelques semaines avant les Jeux, estimant qu'il n'aurait pas le temps de récupérer pour être compétitif. Il a, depuis, mis un terme à sa carrière professionnelle.