L'arbitre accepte les cheikhs

Coupe du monde 1982 en Espagne, l'équipe de France entraînée par Michel Hidalgo affronte le Koweit pour son deuxième match. A la 78e minute, Alain Giresse se présente face au gardien et marque. 4-1 pour les Bleus.

Les joueurs koweitiens refusent alors de reprendre le match. Au moment du but, un coup de sifflet venu des tribunes s'était fait entendre et avait fait croire aux Koweitiens que le jeu s'était arrêté. Devant cette situation le cheikh Fahid Al-Ahmad Al-Sabbah, frère de l'émir du Koweit et président de la fédération de football du pays, descend sur le terrain et demande à ses joueurs de rentrer au vestiaire. Au bout de quelques minutes de chaos, c'est la stupéfaction, l'arbitre, M. Stupar, annule le but.

Hidalgo évacué par les CRS

C'en est trop pour le sélectionneur français Michel Hidalgo qui explose et rentre sur la pelouse pour aller s'expliquer avec l'arbitre. Ce sont les CRS qui devront l'évacuer. En fin de match les Bleus marqueront un 4e but par Maxime Bossis. Cette fois, il sera validé par l'arbitre et par les autorités koweitiennes.

Pour cet épisode, le cheikh recevra un blâme et l'arbitre russe M. Stupar sera radié par la Fédération Internationale de Football. Réaction du frère de l'émir : "Je dis merde à la FIFA, elle est pire que la mafia".