Dennis Rodman a beau avoir intégré le Hall of Fame en août dernier, collectionné cinq sacres NBA et raflé sept fois le titre de meilleur rebondeur de la Ligue, on ne retient parfois de l'Américain que ses tatouages multiples, ses percings omniprésents et ses fantasques colorations de cheveux. C'est ainsi, et le basketteur américain n'a rien fait pour contrer l'image de bad boy qui lui colle à la peau. Lui qui s'est astreint à une hygiène de vie sans faille pendant de longues années, a néanmoins régalé les paparazzis de ses virées nocturnes aux casinos, de ses aventures avec Madonna et de ses coups de sang. Car s'il n'est jamais passé par la case prison, The Worm a tout de même défrayé la chronique en assénant un coup de boule à un arbitre, en frappant un caméraman dans les parties intimes ou en déclarant qu'il faudrait "botter les fesses" aux patrons de la NBA David Stern et Rod Thorn. Ajoutez à cela deux licenciements, chez les Lakers puis les Mavericks, et vous comprendrez pourquoi Dennis la menace se retrouve dans ce dossier...
© Justin Coffi