Ron Artest possède un CV très fourni. Au recto, on y trouve son parcours chez les Chicago Bulls, Indiana Pacers, Sacramento Kings, Houston Rockets et Los Angeles Lakers, ainsi qu'un palmarès individuel et collectif flatteur. Mais, au verso, la face obscure de celui qui est devenu Metta World Peace (son nouveau nom officiel) remplit également une pleine page. 2002 : harcèlement à l'encontre de la mère de son enfant. Condamné à des séances de "stress management". 2003 : agression sur un caméraman dont il détruit le matériel. Suspendu 3 matchs et contraint de racheter une caméra à 100 000 $. 2004 : auteur d'une bagarre générale, sur le parquet et en tribunes, lors d'un match Pacers-Pistons. Suspendu pour le reste de la saison (73 matchs) et les play-offs sans toucher de salaire, plus lourde sanction jamais infligée en NBA à la suite d'un incident en compétition. Perte estimée à 7 millions de dollars. 2007 : arrêté pour séquestration, violence et intimidation. Condamné à 100 h de travaux forcés et à participer pendant un an à des réunions sur la violence familiale et à un programme de non-violence.
© Keith Allison