Andreas Lubitz : qui est le copilote de l'A320, présenté comme responsable du crash ?
Il serait donc responsable de la mort des 144 passagers et des 5 autres membres d'équipage. Andreas Lubitz, 28 ans, était un très jeune pilote, peu expérimenté, n'ayant qu'une centaine d'heures de vol à son actif sur l'appareil qui s'est écrasé mardi, et 630 heures de vol au total. Il vivait dans la commune de Montabaur, dans l'ouest de l'Allemagne, selon les informations du Figaro, qui précise qu'il vivait chez ses parents et qu'il possédait également un appartement à Düsseldorf, la ville où devait se posait l'A320 qui s'est crashé dans les Alpes françaises. Andreas Lubitz avait été engagé par la compagnie GermanWings en septembre 2013. Il était membre d'un club de pilotage. Ses amis le présentent comme un homme "très calme et responsable". Il était également un sportif accompli, adorant notamment la course à pied. Mais un mystère demeure : pourquoi a-t-il interrompu sa formation de pilote en 2009 ? La Lufthansa a refusé de le dire, au nom du secret médical. Selon un journaliste du Spiegel, qui cite ses camarades à l'école de pilotage, c'est un burnout (un surmenage professionnel) qui l'aurait contrait à arrêter sa formation. Il a fini par la reprendre quelques mois plus tard.
Le jeune homme a commis un acte suicidaire, selon le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, qui a donné une conférence de presse sur les circonstances du crash de l'avion A320 près de Barcelonnette. "L'interprétation pour nous, enquêteurs [...] est que le copilote, par une abstention volontaire, a refusé d'ouvrir la porte de la cabine de pilote au commandant de bord, et a actionné le bouton commandant la perte d'altitude [...] dans une volonté de détruire l'appareil". Ces révélations s'appuient sur l'audition des bandes audio récupérées de la première boîte noire. Le procureur de la République n'a pas hésité à donner l'identité complète du copilote, alors que GermanWings s'y était toujours refusé, invoquant la protection de sa famille, par crainte de représailles.
Crédit vignette - Compte public Facebook Andreas Lubitz