Attaques à Paris : le plan macabre de sept terroristes se précise

Attaques à Paris : le plan macabre de sept terroristes se précise François Hollande désignait l'Etat islamique comme le coupable des attaques survenues à Paris vendredi 13 novembre. Les djihadistes ont finalement revendiqué ces attentats. Il s'agit vraisemblablement d'une opération bien préparée et menée conjointement par au moins 7 hommes.

[Mis à jour le 14 novembre 2015 à 22h11] L'organisation Etat islamique a revendiqué, samedi 14 novembre, les différentes attaques terroristes de Paris d'hier. Dans un communiqué intitulé "l'attaque bénie de Paris contre la France croisée", le groupe djihadiste évoque "des endroits choisis minutieusement à l'avance au coeur de la capitale française". Et le communiqué désigne la France et l'Allemagne comme "deux pays croisés". "Huit frères portant des ceintures d'explosifs et des fusils d'assaut ont pris pour cibles des endroits choisis minutieusement à l'avance au coeur de la capitale française", écrit le texte.

Un chiffre qui étonne puisque dans son point presse de 19h, le procureur de Paris a évoqué la mort de sept terroristes, et non huit comme l'affirme Daech dans son communiqué. François Molins a précisé que 3 kamikazes s'étaient fait sauter au Stade de France, qu'un a trouvé la mort boulevard Voltaire dans une brasserie, et que trois autres hommes ont actionné leurs ceintures d'explosifs au Bataclan.

En l'espace d'une heure, la ville de Paris s'est retrouvée en état de siège vendredi 13 novembre. Ce samedi, l'AP-HP précise que 300 personnes, dont 80 en "urgence absolue" sont prises en charge dans ses hôpitaux. Six lieux ont été la cible dans la capitale de fusillades ou d'explosions. François Hollande a déclaré dès hier soir l'état d'urgence après ces attaques, les plus meurtrières en Europe depuis celles de Madrid en 2004. Selon une source judiciaire citée par Le Monde, 1 000 personnes auraient été impliquées dans les attaques vendredi soir au titre de témoins ou de victimes. Un grand nombre de témoins sont actuellement entendus par la police pour raconter ce qu'ils ont vu de ces attaques. 

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"Attaques quasi simultanée dans plusieurs endroits de la capitale : le récit d'une nuit d'horreur"