Laura Fernee : harcelée au travail parce que trop belle ?

Laura Fernee : harcelée au travail parce que trop belle ? Une Britannique de 33 ans estime qu'elle ne peut plus travailler parce qu'elle serait "trop belle" et inspirerait la méchanceté de ses collègues.

L'information fait jaser outre-manche mais est encore passée relativement inaperçue en France. Laura Fernee était jusqu'ici une parfaite inconnue mais elle est devenue une célébrité et l'objet d'un débat au Royaume-Uni en quelques jours. La cause : elle a décidé de démissionner de son poste dans la recherche médicale parce qu'elle s'estimait "trop jolie". Jusqu'à aujourd'hui, cette jeune femme, passée par les universités de Londres et de Bristol, ayant été jusqu'au doctorat et donc munie d'un solide CV de scientifique dans le domaine médical, avait une carrière toute tracée. Elle en a finalement eu assez des commentaires de ses collègues, masculins comme féminins. Visage avenant, silhouette quasi parfaite, chevelure brune étincelante lui valent selon elle les avances très lourdes des premiers et la méchanceté gratuite des second(e)s.

"Je ne suis pas fainéante ni une bimbo !", clame l'intéressée dans le Daily Mirror qui va jusqu'à utiliser les mots "d'intimidation" et de "harcèlement". Elle regrette qu'on ne reconnaisse pas son professionnaliste, lui préférant son visage quand ce n'est pas le reste. Invitations pataudes à des "rendez-vous", montagnes de "cadeaux pseudo-romantiques", messages plus ou moins explicites dans sa boite mail, sur son téléphone ou même sur son bureau... Elle a aussi souffert du comportement des autres femmes qui, selon elle, la voyaient comme une redoutable concurrente, allant jusqu'à refuser de déjeuner avec elle. Dans le Daily Mirror (photo) comme sur la chaîne Sky News, Laura Fernee affirme vivre aujourd'hui chez ses parents et même à leurs crochets profitant "des plaisirs de la vie". Ce qui ne manque pas de faire réagir, certains n'hésitant pas à prendre sa défense, d'autres à critiquer sa légèreté...

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Laura Fernee photographiée pour le Daily Mirror. © Capture Daily Mirror