Boucherie chevaline

La façade intacte de d'une ancienne boucherie chevaline à l'angle de la rue du Roi-de-Sicile et de la rue Vieille-du-Temple dans le Marais. © Yvette Gogue

Si de nos jours, la consommation de viande de cheval reste un sujet sensible, sachez qu'avant la seconde moitié du XIXe siècle cela était tout à fait inconcevable ! Mais à partir de 1866, date à partir de laquelle l'hippophagie est officiellement autorisée, les mentalités changent, et la famine liée au siège de Paris n'y est d'ailleurs pas étrangère. Deux fois moins chère que le boeuf et vantée comme "fortifiante", la viande acquiert une belle popularité. Fleurissent alors dans Paris des boucheries spécialisées qui, pour ne pas être confondues avec les boucheries traditionnelles, se parent de devantures sans équivoque. Mosaïques et enseignes à crinière et sabots se distinguent aux coins des rues, comme cette ancienne façade de boucherie chevaline à l'angle de la rue du Roi-de-Sicile et de la rue Vieille-du-Temple dans le Marais, intacte depuis 1949.

Si de nos jours, la consommation de viande de cheval reste un sujet sensible, sachez qu'avant la seconde moitié du XIXe siècle cela était tout à fait inconcevable ! Mais à partir de 1866, date à partir de laquelle l'hippophagie est officiellement autorisée, les mentalités changent, et la famine liée au siège de Paris n'y est d'ailleurs pas étrangère. Deux fois moins chère que le boeuf et vantée comme "fortifiante", la viande acquiert une belle popularité. Fleurissent alors dans Paris des boucheries spécialisées qui, pour ne pas être confondues avec les boucheries traditionnelles, se parent de devantures sans équivoque. Mosaïques et enseignes à crinière et sabots se distinguent aux coins des rues, comme cette ancienne façade de boucherie chevaline à l'angle de la rue du Roi-de-Sicile et de la rue Vieille-du-Temple dans le Marais, intacte depuis 1949.
© Yvette Gogue