Chute spectaculaire sur les Champs-Elysées

Depuis 1975, le Tour de France se termine sur les Champs-Elysées de Paris. © L'Internaute Magazine

Depuis 1975, le sprint qui clôture le Tour se dispute sur les Champs-Elysées, à Paris. Parfois, l'ultime bagarre peut mal tourner, comme en témoigne celle de 1991.

Nous sommes à 150 m de l'arrivée. Deux Soviétiques, Djamolidine Abdoujaparov et Dimitri Konishev, distancent légèrement le peloton. Les efforts violents que fournit le premier le déportent trop sur sa droite. Sa roue avant heurte le pied d'une barrière, le voilà qui effectue un vol plané au-dessus du vélo et s'effondre sur la chaussée.

Sérieusement blessé au visage, Abdoujaparov reste un petit quart d'heure au sol. Puis, péniblement, il se relève pour terminer la course, à pied, et conserver le Maillot vert (meilleur sprinteur) qu'il porte sur le dos. Ce qu'il ignore, c'est qu'une chute survenue dans le dernier kilomètre fige le classement de la victime au moment de l'accident. Le Soviétique conserve donc sa précieuse tunique verte !

Clin d'œil de l'histoire, c'est Abdoujaparov qui remporte trois ans plus tard le sprint final dans lequel Laurent Jalabert chute lourdement.

Depuis 1975, le sprint qui clôture le Tour se dispute sur les Champs-Elysées, à Paris. Parfois, l'ultime bagarre peut mal tourner, comme en témoigne celle de 1991. Nous sommes à 150 m de l'arrivée. Deux Soviétiques, Djamolidine Abdoujaparov et Dimitri Konishev, distancent légèrement le peloton. Les efforts violents que fournit le premier le déportent trop sur sa droite. Sa roue avant heurte le pied d'une barrière, le voilà qui effectue un vol plané au-dessus du vélo et s'effondre sur la chaussée. Sérieusement blessé au visage, Abdoujaparov reste un petit quart d'heure au sol. Puis, péniblement, il se relève pour terminer la course, à pied, et conserver le Maillot vert (meilleur sprinteur) qu'il porte sur le dos. Ce qu'il ignore, c'est qu'une chute survenue dans le dernier kilomètre fige le classement de la victime au moment de l'accident. Le Soviétique conserve donc sa précieuse tunique verte ! Clin d'œil de l'histoire, c'est Abdoujaparov qui remporte trois ans plus tard le sprint final dans lequel Laurent Jalabert chute lourdement.
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