Viande de cheval dans des lasagnes... au "boeuf"

Plus de 4,5 millions de produits expédiés dans divers pays européens sont concernés par la fraude. © BERND THISSEN / AFP
Début 2013, des analyses effectuées par le laboratoire de la DGCCRF confirment la présence de cheval dans des plats préparés étiquetés "bœuf". Les échantillons prélevés par les enquêteurs sur des lots envoyés de Roumanie sont alors analysés comme majoritairement voire entièrement composés de viande de cheval. A la suite de leurs investigations, les enquêteurs de la DGCCRF constatent en parallèle, à différents stades de la chaîne de commercialisation, "des étiquetages non conformes ou des ré-étiquetages". Le professionnel de la viande Spanghero, basé à Castelnaudary (11), fait partie, avec Comigel, des deux entreprises françaises directement impliquées : avant de vendre les lots falsifiés à Comigel, Spanghero les achète à un sous-traitant chypriote qui les lui vend en tant que "viande de cheval", comme les factures saisies le prouvent. La fraude porte sur plus de 4,5 millions de produits, expédiés dans divers pays européens.
Début 2013, des analyses effectuées par le laboratoire de la DGCCRF confirment la présence de cheval dans des plats préparés étiquetés "bœuf". Les échantillons prélevés par les enquêteurs sur des lots envoyés de Roumanie sont alors analysés comme majoritairement voire entièrement composés de viande de cheval. A la suite de leurs investigations, les enquêteurs de la DGCCRF constatent en parallèle, à différents stades de la chaîne de commercialisation, "des étiquetages non conformes ou des ré-étiquetages". Le professionnel de la viande Spanghero, basé à Castelnaudary (11), fait partie, avec Comigel, des deux entreprises françaises directement impliquées : avant de vendre les lots falsifiés à Comigel, Spanghero les achète à un sous-traitant chypriote qui les lui vend en tant que "viande de cheval", comme les factures saisies le prouvent. La fraude porte sur plus de 4,5 millions de produits, expédiés dans divers pays européens.
© BERND THISSEN / AFP