À Paris, un magasin Chanel cambriolé : la méthode très spectaculaire des voleurs

À Paris, un magasin Chanel cambriolé : la méthode très spectaculaire des voleurs Une boutique Chanel du VIIIe arrondissement de Paris a été braquée durant la nuit de mercredi à jeudi. On ne connaît pas encore le montant du préjudice.

Les voleurs ont utilisé la manière forte pour cambrioler cette boutique Chanel. Durant la nuit de mercredi 1er octobre à jeudi 2 octobre, la boutique située au 25 rue Royale, à Paris (VIIIe arrondissement), a été le théâtre d'un vol par effraction à la voiture-bélier, rapporte Paris Match.

En marche arrière, une berline rouge s'est enfoncée dans la devanture de la boutique de luxe. Les voleurs ont pu s'emparer de sacs Chanel. La voiture a été retrouvée quelques minutes après les faits, garée dans un parking souterrain. La Brigade de répression du banditisme a été saisie. Une enquête pour "vol en bande organisée" et "association de malfaiteurs" a été ouverte. Pour l'instant, on ne connaît pas l'estimation exacte du braquage.

Un braquage similaire en juin 2024

La maison de luxe a confirmé jeudi qu'un vol par effraction à la voiture-bélier s'est produit dans cette boutique. "Aucun collaborateur n'a heureusement été blessé. Une enquête de police a été ouverte, et nous coopérons pleinement avec leurs services afin de leur apporter notre assistance dans leurs investigations", a assuré Chanel.

Les malfaiteurs ont semble-t-il pris la fuite à bord d'un second véhicule, explique TF1 info. Il s'agirait de quatre hommes, vêtus de noir, cagoulés et gantés. Ils n'ont pas encore été retrouvés. Jeudi, la police avait installé un périmètre de sécurité autour de la boutique afin de réaliser les premières constatations.

Ce n'est pas la première fois qu'une boutique de la marque est braquée avec une voiture-bélier. Des faits similaires étaient survenus en juin 2024 dans le magasin Chanel situé avenue Montaigne, dans le VIIIe arrondissement de Paris, près des Champs-Élysées. Le préjudice n'avait pas été dévoilé. Quatre personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire en février dernier.