Projet d'attentat à Paris : trois jeunes femmes mises en examen, ce que l'on sait du trio

Projet d'attentat à Paris : trois jeunes femmes mises en examen, ce que l'on sait du trio Trois jeunes femmes ont été mises en examen et écrouées le 10 octobre dernier pour "association de malfaiteurs terroriste". Le trio est soupçonné d'avoir voulu faire un attentat à Paris.

Elles ont 18, 19 et 21 ans et elles sont Françaises. Selon les informations de RTL, dévoilées ce samedi 8 novembre, trois jeunes femmes sont soupçonnées d'avoir projeté un attentat à Paris. Le trio a été interpellé début octobre. Il a ensuite été mis en examen et incarcéré, le 10 octobre dernier, pour "association de malfaiteurs terroriste". Selon les enquêteurs, les suspectes, qui n'ont pas été interpellées à Paris, correspondaient ensemble depuis plusieurs semaines. Les interpellations se sont déroulées à Lyon, à Villeurbanne et à Vierzon. Comme l'explique Le Parisien, les trois jeunes femmes ont regardé des contenus de propagande djihadiste sur Snapchat, TikTok ou encore Telegram. 

Une enquête a été ouverte le 23 juillet dernier contre l'une des suspectes, la plus radicalisée et vue comme la meneuse du groupe, par le Parquet national antiterroriste (PNAT). Les conversations de la jeune femme étaient surveillées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Les échanges avec les deux autres suspectes sur cette possible attaque dans la capitale ont alors été découverts. Un projet d'attentat kamikaze à la ceinture explosive aurait été évoqué. Les trois jeunes femmes se sont vues physiquement, au moins une fois, faisant craindre un passage à l'acte. 

Qui sont les deux autres suspectes ?

Les trois jeunes femmes avaient prévu d'attaquer Paris. Mais la cible de cette action violente n'était pas décidée. Elles sont soupçonnées d'avoir projeté une attaque contre un bar ou une salle de spectacle. Les trois suspectes ont nié tout projet d'attentat. La plus âgée des trois jeunes femmes se déplace en fauteuil roulant. Elle souffre d'un handicap moteur et a passé plusieurs années de sa vie dans des foyers. La plus jeune, qui avait 17 ans au moment des faits, selon franceinfo, est décrite comme une personne "puérile". 

"Nous en savons assez peu sur le degré d'aboutissement du projet supposé, si tant est qu'il ait été sérieux", a déclaré l'avocat de la jeune femme, selon des propos rapportés par RTL. "L'instruction permettra assurément de tirer le vrai du faux, il faut, comme toujours, se méfier de certaines conclusions trop hâtives", a estimé de son côté l'avocat de la suspecte la plus âgée.