TGV : quels projets pourraient être abandonnés ?

TGV : quels projets pourraient être abandonnés ? Le gouvernement va faire le tri entre les différents projets d'infrastructures de transports. Quelles lignes pourraient être reportées ? Voire jetées aux oubliettes ?

Le rapport de la commission Mobilité 21, ou rapport Duron, qui porte sur les grands projets d'infrastructures de transport des prochaines décennies, doit être rendu public ce jeudi 27 juin. Mais des éléments de son contenu ont déjà fuité dans la presse. Ce rapport se penche sur les infrastructures ferroviaires, fluviales ou routières à bâtir et établit des priorités entre les projets du Snit, le Schéma national des infrastructures de transport, dessiné sous le gouvernement de François Fillon. En clair, ce rapport proposerait ainsi de reporter une quinzaine des 70 projets du Snit, estimés trop coûteux. Lesquels doivent être repoussés, voire abandonnés, selon ce rapport ?

Si l'ensemble des projets de Snit étaient réalisés, cela coûterait 245 milliards d'euros d'ici 2030-2040. Le rapport proposerait donc de supprimer plusieurs projets ferroviaires, selon Le Parisien : la nouvelle traversée des Pyrénées, le contournement de Bordeaux, la liaison Toulouse-Narbonne, la desserte de la Bigorre et du Béarn, le barreau ferroviaire est-ouest entre Tours et Lyon, l'électrification transversale de la ligne Nates-Lyon. Mais aussi la branche ouest de la LGV Rhin-Rhône, ainsi que la branche sud de cette même LGV. Sans oublier l'amélioration des liaisons entre la Lorraine et la vallée du Rhône, et la liasion Paris-Amiens-Calais ou Paris-Calais par Rouen.

Outre ces projets ferroviaires, le rapport préconiserait également de tirer un trait sur les canaux Saône-moselle et Saône-Rhin, toujours selon Le Parisien. Mais aussi sur les projets routiers suivants : l'A831 entre Fontenay-le-comte et Rochefort, le désenclavement routier de Chablais et deux projets sur l'A51.

EN VIDEO – Le chantier de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin avance sous haute surveillance policière et militaire en Italie. Dans ce pays, ce projet continue à susciter une vive opposition.

"TGV Lyon-Turin: le chantier avance "normalement""