Christophe Rocancourt : l'escroc des stars

Christophe Rocancourt affirme aujourd'hui être victime de sa réputation © BENAROCH/SIPA
C'est sans doute l'imposteur le plus connu en France. Christophe Rocancourt est né en 1967 en Normandie. Après avoir commis diverses arnaques à Paris, il s'envole en 1991 pour Los Angeles. Là, il se fait passer pour un ancien pilote de Formule 1, le fils du réalisateur Dino de Laurentiis ou un héritier de la famille Rockfeller. Il propose des schémas financier fantaisistes à des acteurs de Serie B, extorque 250 000 dollars à Michel Polnareff et escroque des dealers de drogue de la côte est. A son retour en France, il publie plusieurs livres, mais il est aussi condamné pour abus de faiblesse à l'encontre de la réalisatrice Catherine Breillat, qui voulait adapter son histoire au cinéma. Il a passé 12 ans de sa vie en prison, est sorti en 2014. S'il affirme alors s'être retiré des escroqueries, Rocancourt a depuis été soupçonné d'avoir participé à un réseau de trafic d'influence et mis en examen pour une affaire de vol de cocaïne à la PJ en février 2015. Il a aussi publié "Scandales au 36" fin 2015 et "L'escroquerie : le 8e art" au printemps 2016. Une écriture à travers laquelle il se plaint notamment d'une "manipulation de la justice".
C'est sans doute l'imposteur le plus connu en France. Christophe Rocancourt est né en 1967 en Normandie. Après avoir commis diverses arnaques à Paris, il s'envole en 1991 pour Los Angeles. Là, il se fait passer pour un ancien pilote de Formule 1, le fils du réalisateur Dino de Laurentiis ou un héritier de la famille Rockfeller. Il propose des schémas financier fantaisistes à des acteurs de Serie B, extorque 250 000 dollars à Michel Polnareff et escroque des dealers de drogue de la côte est. A son retour en France, il publie plusieurs livres, mais il est aussi condamné pour abus de faiblesse à l'encontre de la réalisatrice Catherine Breillat, qui voulait adapter son histoire au cinéma. Il a passé 12 ans de sa vie en prison, est sorti en 2014. S'il affirme alors s'être retiré des escroqueries, Rocancourt a depuis été soupçonné d'avoir participé à un réseau de trafic d'influence et mis en examen pour une affaire de vol de cocaïne à la PJ en février 2015. Il a aussi publié "Scandales au 36" fin 2015 et "L'escroquerie : le 8e art" au printemps 2016. Une écriture à travers laquelle il se plaint notamment d'une "manipulation de la justice".
© BENAROCH/SIPA