États-Unis : qu'est-ce que la parade militaire prévue à Washington par Donald Trump ?
Washington va être le théâtre d'une parade militaire samedi 14 juin à l'occasion, notamment, du son 79e anniversaire de Donald Trump. Pour l'occasion, 7 000 soldats, 150 véhicules militaires, une cinquantaine d'avions paraderont à partir de 18 h 30 (22 h 30 GMT) dans la ville. Des parachutistes remettront le drapeau américain à Donald Trump en sa qualité de commandant en chef des forces armées. De nombreux spectateurs sont attendus à la parade militaire, le journal Le Parisien évoque des centaines de milliers de personnes prévues. Le budget de l'organisation est chiffré à 45 millions de dollars.
Ce type d'événement est assez rare aux États-Unis. La dernière parade de ce type a eu lieu en 1991, il y a une trentaine d'années à la fin de la Guerre du Golfe. "Nous allons célébrer notre pays pour changer", a raconté Donald Trump. La météo, qui s'annonce mauvaise, risque peut-être de gâcher la fête. Pour autant, le président américain est confiant : "Les conditions météo sont étroitement surveillées mais rien ne change à ce stade", a précisé l'armée américaine ce vendredi.
Des manifestations sont prévues
Dans de nombreuses villes du pays, des manifestations sont prévues : à New York, Los Angeles, Chicago, Philadelphie ou encore Phoenix… La journée de mobilisation nationale est baptisée "No Kings". L'objectif de ces rassemblements est de protester contre "l'autoritarisme" de Donald Trump ainsi que "la militarisation de notre démocratie". 2 000 manifestations ou rassemblements ont été identifiés partout dans le pays. Les manifestations avaient été réfléchies avant que les rassemblements contre les arrestations brutales d'immigrés n'arrivent à Los Angeles en Californie. Dans la célèbre ville de la côte ouest américaine, les organisateurs prévoient la présence de plus de 25 000 personnes. À New York, une "parade revisitée" est aussi prévue devant la Trump Tower, à Manhattan. Le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, avait appelé les Américains à "résister" et à "ne pas s'incliner", lors d'un discours en début de semaine.