Tensions France - Israël : Netanyahou accuse à nouveau Macron avec des mots très durs

Tensions France - Israël : Netanyahou accuse à nouveau Macron avec des mots très durs Lors d'un discours aux Nations unies ce vendredi 26 septembre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a condamné les pays qui ont "cédé" au Hamas par une reconnaissance de l'État de Palestine.

Le Premier ministre israélien a condamné plusieurs pays dont la France lors d'un discours à la tribune de l'Organisation des Nations unies à New York, rapporte France 24. Au cours de son discours, il a notamment rejeté les accusations de "génocide" à l'encontre du peuple palestinien de Gaza. Il a précisé nourrir la population de l'enclave palestinienne.

Enfin, il a accusé plusieurs pays d'avoir "cédé" au Hamas. "Le Hamas utilise les civils comme boucliers humains et comme accessoire pour leur guerre de propagande dégoûtante contre Israël, propagande que les médias européens avalent tout cru", a-t-il déclaré. Il poursuit en dénonçant aussi le fait que de nombreux pays ont "cédé" au Hamas en reconnaissant l'État de Palestine.

Par ailleurs, selon Benyamin Netanyahou, la création d'un État palestinien constituerait un "suicide national" pour Israël. Il a ajouté à l'attention des dirigeants occidentaux que "Israël ne vous permettra pas de nous imposer un État terroriste [...] Nous ne commettrons pas un suicide national parce que vous n'avez pas le courage de faire face à des médias hostiles aux foules antisémites qui réclament le sang d'Israël.", a-t-il poursuivi.

Des représailles après la reconnaissance de la Palestine ?

Lundi 22 septembre dernier, le président de la France, Emmanuel Macron, a officiellement reconnu l'État de Palestine lors d'un discours à l'ONU. "Fidèle à l'engagement historique de mon pays au Proche-Orient pour la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien, je déclare que la France reconnaît aujourd'hui l'État de Palestine", avait-il déclaré sous les applaudissements de la salle.

Une annonce attendue qui avait fait parler d'elle en Israël. Comme l'avait expliqué la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères au micro du correspondant de Radio France à Jérusalem le 5 septembre. Elle a indiqué que les mesures de représailles potentielles côté israélien sont fortes. Depuis l'annonce de son intention de reconnaître l'État de Palestine, Emmanuel Macron est devenu persona non grata en Israël jusqu'à nouvel ordre.