Elle a dérapé sur les migrants

Marion Maréchal lors d'une conférence de presse à Paris le 29 avril 2017. © Michel Euler / AP / SIPA
Habituée des phrases choc en meeting, Marion Le Pen s'est agacée "d'entendre les banlieues françaises chouiner" à Saint-Florentin, a fait huer à Sainte-Tulle les "60 demandeurs d'asile venus de Calais, logés dans hôtel de Pouilly-en-Auxois", ou déploré, devant des agriculteurs à Carpentras, "cette gauche préférant donner des permis de construire aux mosquées que des aides à la ruralité". Mais interrogée sur Franceinfo le 13 septembre 2016 sur le plan gouvernemental destiné à reloger les 12 000 migrants de la Jungle de Calais sur l'ensemble du territoire français, elle a désigné au détour d'une phrase les déplacés d'un simple ''ça'' ("on va mettre ça dans les campagnes françaises"). Interrompue par l'un des journalistes, la députée du Vaucluse continuera son discours comme si de rien n'était (voir la vidéo ici).
Habituée des phrases choc en meeting, Marion Le Pen s'est agacée "d'entendre les banlieues françaises chouiner" à Saint-Florentin, a fait huer à Sainte-Tulle les "60 demandeurs d'asile venus de Calais, logés dans hôtel de Pouilly-en-Auxois", ou déploré, devant des agriculteurs à Carpentras, "cette gauche préférant donner des permis de construire aux mosquées que des aides à la ruralité". Mais interrogée sur Franceinfo le 13 septembre 2016 sur le plan gouvernemental destiné à reloger les 12 000 migrants de la Jungle de Calais sur l'ensemble du territoire français, elle a désigné au détour d'une phrase les déplacés d'un simple ''ça'' ("on va mettre ça dans les campagnes françaises"). Interrompue par l'un des journalistes, la députée du Vaucluse continuera son discours comme si de rien n'était (voir la vidéo ici).
© Michel Euler / AP / SIPA