Jean-Luc Reichmann raconte son grave accident de la route

Jean-Luc Reichmann raconte son grave accident de la route L'animateur Jean-Luc Reichmann a abordé les séquelles de son accident de la route dans une interview.

Dans les années 1980, Jean-Luc Reichmann a été victime d'un grave accident de la route. Aujourd'hui, il en porte toujours les séquelles. Un épisode qui a marqué la vie du présentateur de TF1 et qu'il a raconté au magazine Télé Poche. Alors qu'il n'était âgé que d'une vingtaine d'années, le futur animateur vedette a subi un grave accident de moto, qui a failli lui coûter la vie. "Vous savez tous que j'ai été accidenté grièvement sur la route, a-t-il rappelé dans le magazine. Depuis, je n'ai plus que le bras gauche et je n'ai plus de rate."
Aujourd'hui, l'ancienne voix off de "N'oubliez pas votre brosse à dents", avec Nagui, souligne que ce drame lui a fait prendre conscience de la valeur de l'existence. "Quand on réalise que tout peut s'arrêter en deux secondes, que tout est provisoire, comme la télé car les gens nous zappent, que même le bonheur est réellement éphémère, on essaye d'en prendre au maximum. Je viens d'avoir 50 ans et je suis très heureux. Je suis resté dans le coma, en chaise roulante, et aujourd'hui, j'ai des enfants qui vont bien. Le plaisir, il faut le partager. Pour moi, tout ce qui n'est pas partagé n'est pas du plaisir".
Cet accident a obligé Jean-Luc Reichmann à arrêter le karaté, alors qu'il avait même participé aux championnats de France. Un événement malheureux qui a finalement permis à l'animateur de se révéler. Tour à tour voix des Guignols, comédien dans Navarro ou Nestor Burma, matinalier à la radio, présentateur des Jeux sans frontières, des célèbres programme TV Les Z'amours et, plus récemment, d'Attention à la marche, Jean-Luc Reichmann est devenu l'une des vedettes de la télévision française. Il a même décroché le titre d'animateur préféré des français en 2007, régulièrement cité pour son caractère "sympathique" par les téléspectateurs.
Jean-Luc Reichmann interviewé par Thierry Ardisson :