Claude Bartolone en Seine-Saint-Denis

Claude Bartolone © Philippe Grangeaud, Solfé communication

Les résultats (27/03/2011)

Avec le plus fort taux d'abstention de France au premier comme au second tour, la Seine-Saint-Denis voit le FN se renforcer, mais Claude Bartolone est presque assuré de conserver la présidence du département. Les résultats

Le contexte (15/03/2011)

Dénonciation politiquement salutaire, opération de sauvetage nécessaire, ou manœuvre de promotion électorale ? Le président de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone vient de porter plainte contre  les banques qui ont endetté son département à travers des emprunts toxiques ces dernières années. Une opération très militante et médiatique à quelques semaines du scrutin des cantonales. Le député socialiste fabiusien, devenu proche de Martine Aubry à la tête du PS, ne semble pourtant pas avoir besoin de ce type de coup d'éclat pour être reconduit à la tête de son assemblée. Conseiller général depuis les années 1980, président depuis 2008, il bénéficie d'une solide majorité dans un des fiefs de la gauche en France. Seule inconnue : le score du Parti communiste, ancien maître des lieux, qui pourrait venir perturber sa réélection et venir jouer des coudes avant les municipales de 2014.

Les résultats (27/03/2011) Avec le plus fort taux d'abstention de France au premier comme au second tour, la Seine-Saint-Denis voit le FN se renforcer, mais Claude Bartolone est presque assuré de conserver la présidence du département. Les résultatsLe contexte (15/03/2011) Dénonciation politiquement salutaire, opération de sauvetage nécessaire, ou manœuvre de promotion électorale ? Le président de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone vient de porter plainte contre  les banques qui ont endetté son département à travers des emprunts toxiques ces dernières années. Une opération très militante et médiatique à quelques semaines du scrutin des cantonales. Le député socialiste fabiusien, devenu proche de Martine Aubry à la tête du PS, ne semble pourtant pas avoir besoin de ce type de coup d'éclat pour être reconduit à la tête de son assemblée. Conseiller général depuis les années 1980, président depuis 2008, il bénéficie d'une solide majorité dans un des fiefs de la gauche en France. Seule inconnue : le score du Parti communiste, ancien maître des lieux, qui pourrait venir perturber sa réélection et venir jouer des coudes avant les municipales de 2014.
© Philippe Grangeaud, Solfé communication