Copé-Fillon : que disent les derniers sondages ?

Copé-Fillon : que disent les derniers sondages ? Jean-François Copé et François Fillon s'affrontent depuis de longues semaines pour la présidence de l'UMP. Selon les sondages, lequel a le plus de chance de décrocher le graal ce dimanche ?

Les militants UMP sont appelés aux urnes ce dimanche, pour élire le nouveau chef de leur parti. Jean-François Copé ou François Fillon ? Seuls deux candidats sont en lice pour prendre la tête du principal parti d'opposition. Depuis le début de cette compétition, François Fillon apparaît comme le favori des sondages, du moins auprès des sympathisants de droite. Tendance confirmée dans la dernière ligne droite puisque, à deux jours du scrutin, un sondage BVA pour iTélé donne l'ancien Premier ministre plébiscité par 67 % des sondés contre 32 % pour son rival, actuel secrétaire général de l'UMP. Une confortable avance pour l'ancien chef de gouvernement. Mais malheureusement pour François Fillon, ce ne sont pas les sympathisants qui voteront dimanche, mais bien les personnes encartées à l'UMP, les militants en somme.

Pour Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, ces sondages auprès des sympathisants ne sont pas "adaptés à l'élection interne". Comment alors savoir quelles seront les tendances pour l'élection de dimanche ? Pour le spécialiste de l'Ifop, tout dépendra de la participation. "Si la participation est forte, on peut dire qu'elle avantagerait François Fillon puisqu'on déborderait des adhérents purs et durs ou des militants très actifs de l'UMP plutôt favorables à Jean-François Copé pour aller sur une base UMP plutôt large."

A une semaine du vote, dimanche 11 novembre, le Journal du dimanche avait aussi publié un sondage Ifop qui a dû faire plaisir aux deux candidats : 64 % des sympathisants UMP souhaitent que Nicolas Sarkozy se représente en 2017, contre 53 % "seulement" il y a trois mois...

EN VIDEO – Reportage auprès des deux candidats, dans la dernière ligne droite.

"Copé-Fillon : dernière ligne droite pour la présidence de l'UMP"