6 décembre 2008 : la rencontre du dalaï lama

Le dalaï lama et le Tibet sont à l'origine de fortes tensions entre Paris et Pékin. © Communautés européennes, 2009
Polémique. Nicolas Sarkozy l'avait répété depuis l'été 2008 et le passage houleux de la flamme olympique à Paris : "Ce n'est pas à la Chine d'organiser mon agenda". Manière de dire que, malgré les tensions franco-chinoises, le chef de l'Etat s'estimait libre de rencontrer le dalaï lama, ennemi déclaré de Pékin. Déjà accueilli par George Bush, Angela Merkel et Gordon Brown, le chef spirituel tibétain n'est pourtant pas reçu par Nicolas Sarkozy lors de sa visite en France en août. C'est finalement le 6 décembre, loin des JO et de Paris, que l'entrevue aura lieu, en marge d'un mini-sommet européen sur le climat en Pologne. Et elle ne satisfera personne : jugé souvent "discret et furtif " par les commentateurs, qui soulignent la timidité du président, l'événement sera immédiatement condamné par Pékin.
Polémique. Nicolas Sarkozy l'avait répété depuis l'été 2008 et le passage houleux de la flamme olympique à Paris : "Ce n'est pas à la Chine d'organiser mon agenda". Manière de dire que, malgré les tensions franco-chinoises, le chef de l'Etat s'estimait libre de rencontrer le dalaï lama, ennemi déclaré de Pékin. Déjà accueilli par George Bush, Angela Merkel et Gordon Brown, le chef spirituel tibétain n'est pourtant pas reçu par Nicolas Sarkozy lors de sa visite en France en août. C'est finalement le 6 décembre, loin des JO et de Paris, que l'entrevue aura lieu, en marge d'un mini-sommet européen sur le climat en Pologne. Et elle ne satisfera personne : jugé souvent "discret et furtif " par les commentateurs, qui soulignent la timidité du président, l'événement sera immédiatement condamné par Pékin.
© Communautés européennes, 2009