Alain Joyandet : élu

Alain Joyandet, tête de liste en Franche-Comté © UN Photo/Paulo Filgueiras

La tête de liste UMP en Franche-Comté et dans le Doubs a été battue, mais réélue au conseil régional. Dans la région, sa liste a emporté 38,36 % et 12 sièges au conseil régional. Dans le département, 38,72 % des voix sont allées à l'UMP.

Le contexte avant le scrutin (04/02/2010)

Alain Joyandet, le secrétaire d'Etat à la Coopération, n'est pas de ces membres du gouvernement habitués aux coups d'éclat. Mais ce fidèle sarkozyste, maire de Vesoul et "monsieur Afrique" de l'exécutif, a toute la confiance du chef de l'Etat pour s'imposer en Franche-Comté et dans le département du Doubs qui devrait lui servir de marche pied en mars prochain.

En 2004, la droite s'était inclinée face au PS par 36,13 % contre 46,79 % au second tour des régionales. Un résultat perturbé, comme dans beaucoup d'autres régions, par une triangulaire avec le FN (17,07 %). Mais la Franche-Comté reste l'une des terres "gagnables" pour l'UMP si l'on en croit François Fillon, qui a effectué l'un de ses premiers déplacements de campagne dans la région en janvier. En 2009, les européennes ont en effet vu l'UMP s'imposer dans la région avec 28,89 % des voix. Et comme dans d'autres territoires, la droite peut espérer aux régionales un éparpillement des voix de gauche entre PS (17,44 % aux européennes) et Verts (14,47 %).

La tête de liste UMP en Franche-Comté et dans le Doubs a été battue, mais réélue au conseil régional. Dans la région, sa liste a emporté 38,36 % et 12 sièges au conseil régional. Dans le département, 38,72 % des voix sont allées à l'UMP.Le contexte avant le scrutin (04/02/2010) Alain Joyandet, le secrétaire d'Etat à la Coopération, n'est pas de ces membres du gouvernement habitués aux coups d'éclat. Mais ce fidèle sarkozyste, maire de Vesoul et "monsieur Afrique" de l'exécutif, a toute la confiance du chef de l'Etat pour s'imposer en Franche-Comté et dans le département du Doubs qui devrait lui servir de marche pied en mars prochain. En 2004, la droite s'était inclinée face au PS par 36,13 % contre 46,79 % au second tour des régionales. Un résultat perturbé, comme dans beaucoup d'autres régions, par une triangulaire avec le FN (17,07 %). Mais la Franche-Comté reste l'une des terres "gagnables" pour l'UMP si l'on en croit François Fillon, qui a effectué l'un de ses premiers déplacements de campagne dans la région en janvier. En 2009, les européennes ont en effet vu l'UMP s'imposer dans la région avec 28,89 % des voix. Et comme dans d'autres territoires, la droite peut espérer aux régionales un éparpillement des voix de gauche entre PS (17,44 % aux européennes) et Verts (14,47 %).
© UN Photo/Paulo Filgueiras