Le ministre délégué à la promotion de l'Egalité des chances du gouvernement Villepin n'a pas été élu. Il n'a pas même passé la barre des 5 % au premier tour qui aurait permis une éventuelle fusion de sa liste.Le contexte avant le scrutin (04/02/2010) Revoilà Azouz Begag. Celui qui est resté admiratif de l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac. Mais en prennant ses distances avec l'UMP et Nicolas Sarkozy qu'il exècre, c'est vers le Modem qu'il s'est tourné après la présidentielle, avec un parcours plutôt mitigé jusqu'à aujourd'hui. Battu dés le premier tour des législatives dans le Rhône en 2007, il ne parviendra pas à être investi aux municipales à Lyon en 2008. C'est un véritable scrutin-test pour le candidat du Modem qui n'était pas représenté aux précédentes élections régionales. Si on s'en tient aux résultats des législatives de 2007, Azouz Begag était arrivé en troisième position avec 14,74 % des suffrages derrière le candidat du PS (27,87 %) et le candidat UMP (40,66 %). Aux européennes de 2009, la liste du Modem est arrivée en quatrième position en Rhône-Alpes (8,29 %), supplantée par les Verts (19,61 %), les socialistes (15,36 %) et l'UMP (28,60 %). Sauf surprise, le contrat devrait être encore difficile à remplir en mars.
© Alain Delpey