Nicolas Sarkozy : Laurence Ferrari, Anne Fulda... Ses relations avec les journalistes refont surface
La sortie de plusieurs ouvrages a ravivé dans la presse l'intérêt pour les relations de Nicolas Sarkozy avec les journalistes de la gent féminine. Les noms de Laurence Ferrari et d'Anne Fulda notamment refont surface.
Quelques brèves dans la presse people, des articles remplis de sous entendus dans les hebdos et une poignée d'ouvrages indiscrets en librairie. Depuis plusieurs jours, les relations de Nicolas Sarkozy avec les journalistes de la gent féminine, pendant la campagne de 2007 et dans les premiers mois de son quinquennat, refont surface. Principal objet de cette nouvelle curiosité : le livre de Renaud Revel intitulé "Les Amazones de la République" qui vient de sortir en librairies (First). Le journaliste média de L'Express revient sur les relations parfois ambigües qu'ont entretenues les présidents de la République avec les femmes journalistes, de François Mitterrand à François Hollande. Dans son livre, il décrit notamment, avec prudence mais aussi avec insistance, les liens qui unissaient Nicolas Sarkozy et Laurence Ferrari jusqu'en 2008.
Sans jamais franchir la ligne rouge, Revel explique ainsi que le chef de l'Etat et la journaliste de TF1 entretenaient en 2007 des "liens de connivence, de consanguinité". "Le petit manège a démarré à l'automne 2007 et dura plus d'un mois", écrit encore l'auteur. "Trente jours durant lesquels un photographe mitrailla la jeune femme sous toutes ses coutures, à poireauter des heures aux abords du château. Ce reporter en vint à s'interroger, reprenant cette question lancinante qui occupait alors les déjeuners en ville du microcosme parisien : 'Pourquoi tant de mystères, à quoi rimaient ces parties de cache-cache et que faisait à l'Elysée, devenu son pied-à-terre, cette jeune joker des JT de 20 heures de TF1, dont la carrière semblait avoir épousé les pointillés de celle de Nicolas Sarkozy avec ses hauts et ses bas ?'". Renaud Revel ne parle jamais explicitement de relations sentimentales, mais utilise les termes "amitié", "liens de connivence", "complicité"... Une fois seulement il se demande s'il y a "plus encore" entre Sarkozy et Ferrari.
Nicolas Sarkozy et Anne Fulda
En revanche, Renaud Revel affirme que "les itinéraires de ce dirigeant politique et de cette journaliste se sont souvent confondus" et va jusqu'à évoquer en filigrane un "piston" de Nicolas Sarkozy pour que Laurence Ferrari prenne les rênes du 20 heures de TF1 à la place de Patrick Poivre d'Arvor. Selon lui, "le sacre présidentiel du premier précéda l'intronisation de la seconde" et les deux ont vu leurs chutes respectives coïncider lors de la présidentielle de 2012.
Rien ne sera dit de plus sur Laurence Ferrari qui s'affiche désormais avec le violoniste Renaud Capuçon, qu'elle a épousé en 2009. Une autre journaliste, travaillant cette fois pour le Figaro, est en revanche citée dans cette série de souvenirs ravivés par la presse. Il s'agit d'Anne Fulda. La journaliste avait révélé la relation qu'elle avait entretenue avec Nicolas Sarkozy à l'automne 2005 et au printemps 2006, dans "Amours, ruptures et trahisons" (Fayard) un livre du journaliste du Télégramme Hubert Coudurier sorti en 2008. A l'époque, Nicolas Sarkozy était séparé de Cécilia Sarkozy, partie à New-York avec Richard Attias.
Dans l'ouvrage, elle expliquait même que Nicolas Sarkozy était "arrivé au bon moment" pour elle : "On s'est servi l'un de l'autre." Et de donner plus de détails sur le comportement amoureux de l'homme politique : "C'est un cannibale. Parfois, il m'étouffait. Tellement présent, mais avec un vrai talent pour mettre l'autre en valeur. C'est aussi pour cette énergie qu'on l'admire." Dans Voici récemment, Anne Fulda est citée et regrette de ne pas avoir aussi bien profité de ses relations avec Nicolas Sarkozy. "En restant dix-huit mois aux côtés de Nicolas Sarkozy, j'ai gagné un billet d'humeur dans les colonnes du 'Figaro', quand d'autres, qui l'ont fréquenté deux mois, ont hérité d'un JT !" Une pique dirigée contre une confrère, mais laquelle ?
EN VIDÉO - Lors d'une conférence de presse restée dans les mémoires en 2008, Nicolas Sarkozy déclarait "Avec Carla [Bruni], c'est du sérieux", mettant ainsi fin aux rumeur incessantes sur ses relations avec des journalistes.