Sarkozy dézingue Fillon, Juppé et NKM en privé

Sarkozy dézingue Fillon, Juppé et NKM en privé "Ils n'ont jamais réussi à s'asseoir dans mon fauteuil quand il était vide !", s'amuserait Nicolas Sarkozy en privé, qui tacle la plupart de ses rivaux à la primaire, selon les indiscrets du Point.

Les sondages pour la primaire de la droite ne lui sont pas favorables, pourtant, Nicolas Sarkozy fait montre d'une certaine impertinence à l'endroit de tous ses concurrents les plus sérieux. Selon les "indiscrets" du Point, l'ancien chef de l'Etat n'est pas très inquiet de la tournure que prend la campagne des primaires. L'attaque de François Fillon à son égard sur les affaires judiciaires et ses deux mises en examen ? "Je ne vais quand même pas répondre à quelqu'un qui s'est fait battre par Copé !", ironise-t-il en privé. Lorsqu'on l'interroge sur la possibilité que Nathalie Kosciusko-Morizet ne puisse pas recueillir les parrainages suffisants pour participer à la course à l'investiture, il répond : "Elle a été ma porte-parole, numéro 2 du parti, et elle n'est même pas foutue de réunir les signatures de militants ? Elle serait restée bien tranquille, elle serait aujourd'hui présidente du parti !". Et de s'amuser que son départ n'ait profité à personne en 2012 : "Ils n'ont jamais réussi à s'asseoir dans mon fauteuil quand il était vide !". Ce n'est pas la première fois que fuite dans la presse les commentaires imagés de Nicolas Sarkozy sur ses rivaux. L'an dernier, le Canard Enchaîné révélait cette fine analyse que l'ancien chef de l'Etat aurait livrée à des proches : "Moi, je suis le seul à droite à avoir une expérience présidentielle, j'ai du sens politique, de la volonté et des couilles. Et, tout ça, c'est ce que réclament les électeurs de la primaire. Ce n'est pas papy Juppé, bébé Bruno ou l'autre eunuque (François Fillon) qui vont en être capables".

Nicolas Sarkozy n'est d'ailleurs pas non plus très tendre à l'égard d'Alain Juppé, qu'il a pris l'habitude d'attaquer sur son âge. En privé, toujours selon Le Point, l'ancien président des Républicains aime à imaginer ce que deviendra le maire de Bordeaux une fois celui-ci battu à la primaire. Pourrait-il le nommer ministre de retour à l'Elysée ? "Le problème, c'est qu'à 72 ans, je ne sais pas quel poste je pourrais lui proposer !", plaisanterait-il. Alain Juppé, lui, a également enfilé les gants de boxe lors de sa rentrée politique, le 27 août à Chatou, et commence à donner quelques légers petits coups. En s'opposant à Nicolas Sarkozy - sans avoir à prononcer son nom -, il a martelé son leitmotiv : "Rassembler plutôt que chercher à cliver, rassembler plutôt que vouloir exclure ou stigmatiser, rassembler plutôt que d'exciter les surenchères". Et comme pour répondre aux persiflages sur son âge, d'ajouter : "Jamais je ne me suis senti aussi serein, dans mon corps et dans mon esprit, en harmonie avec moi-même, avec une claire vision de ce que je dois faire pour mon pays".