Macron rate son coup face à Bern, sacré flop pour le président sèchement battu

Macron rate son coup face à Bern, sacré flop pour le président sèchement battu Stéphane Bern, qui est un familier d'Emmanuel Macron, pourra désormais le chambrer sur un sujet : il l'a battu à plate couture.

Stéphane Bern plus fort qu'Emmanuel Macron, qui l'eut cru ? L'animateur de télé et de radio pourra bel et bien rappeler au président de la République, qu'il connaît bien, qu'il y a un sujet sur lequel il s'est montré meilleur. De quoi parle-t-on ? D'un match que les chaînes de télévision ne prennent pas à la légère : l'audience que les deux hommes sont capables de générer sur le petit écran. Et ce n'est pas rien : l'audimat finit par définir l'avenir de certains programmes, l'ancien présentateur de Gala, encore aux manette de Secrets d'histoire, le sait bien.

Et mardi 10 juin 2025, les Français ont nettement préféré se tourner vers l'animateur et ont boudé le chef de l'Etat. Entre l'émission spéciale de France 2 sur les océans avec l'intervention d'Emmanuel Macron et la fiction "Bellefond", portée par Stéphane Bern, le verdict est sans appel : le président a perdu le duel.

Sur France 2, "Urgence océan : un sommet pour tout changer", coprésentée par Léa Salamé et Hugo Clément, comptait sur l'interview en direct d'Emmanuel Macron pour faire un coup. Mais l'opération séduction n'a pas pris. Entre 20h20 et 22h48, l'émission n'a attiré que 1,57 million de téléspectateurs, soit 9,1 % de parts de marché. Un résultat très faible, surtout pour une intervention présidentielle. D'autant que "Koh-Lanta" sur TF1 a rassemblé 3,03 millions de fidèles (16,9% de part d'audience), et "Bellefond", le feuilleton dans lequel Stéphane Berne incarne un avocat sur France 3, a atteint 3,34 millions de téléspectateurs (19%).

La fiction policière de France 3 s'est imposée en leader incontesté. Ce succès confirme la popularité croissante de la série, et la capacité de Bern à fidéliser un public large et transgénérationnel. L'acteur-animateur, souvent moqué pour son style classique, s'est imposé ces dernières années comme un visage rassurant et consensuel du service public. Quand Emmanuel Macron parle climat et océan, les Français préfèrent l'intrigue judiciaire et les bons sentiments.

Ce sera certainement une déception pour le président de la République, qui ne peut que constater que son moment de pédagogie sur son action politique en matière d'environnement n'a pas suscité l'intérêt des Français. Un signal que ses conseillers en communication devront intégrer.