Cannabis, cocaïne, haschisch : on trouve aussi de la drogue sur Tinder et Instagram
#Weed, #hash, #cocaine… les jeunes britanniques commandent désormais de la drogue sur les réseaux sociaux, comme Twitter ou Instagram. Selon le journal The Guardian, les dealers sont de plus en plus présents sur ces applications, pour toucher davantage de clientèle et notamment les adolescents de moins de 16 ans. Soit ceux qui utilisent le plus leurs smartphones. Ce genre de pratique avait déjà lieu sur des groupes fermés de Facebook, ou lors de conversations sur Whatsapp. Mais la revente illégale prend toujours plus d'ampleur sur la toile. Ainsi, le journal britannique évoque l'existence de pas moins de 350 000 occurrences sur Instagram pour le hashtag "cocaine", 150 000 pour "MDMA", 1,5 million pour "hash" et 10 millions d'utilisations du hashtag "weed". Certains dealent même publiquement, sous le hashtag WeedForSale (cannabis à vendre).
VIDEO. Comment utiliser Tinder sans Facebook ?
Sur Tinder, les vendeurs sont facilement repérables, ils arborent bien souvent une photo de stupéfiants, avec quelques détails sur leurs prix notamment, négligemment laissés dans leur description. Avec la géolocalisation de leur profil, les acheteurs savent même où les rencontrer. Sur tous les réseaux sociaux, les données de la transaction se négocient ensuite par message privé entre l'acheteur et le vendeur. Cité par The Guardian, Karen Bradley, le secrétaire d'État chargée de la lutte contre les violences et l'exploitation, indique que le gouvernement s'emploie à résorber ce phénomène. "Nous allons travailler avec les fournisseurs d'accès à Internet pour s'assurer qu'ils respectent la loi. Le cas échéant, cela peut conduire à la fermeture de sites web basés au Royaume-Uni s'ils commettent des infractions", a-t-il affirmé.