Selon le Collectif Intersexes et Allié·e·s (CIA), "Dans la lignée du Conseil d'État et du rapport de la mission relative à la révision de la loi de bioéthique, nous affirmons que seules deux conditions justifient l'atteinte à l'intégrité physique d'un·e enfant : l'urgence vitale, et le consentement libre et éclairé". Le Collectif demande ainsi "la fin des mutilations, stérilisations, traitements hormonaux non consentis sur des personnes intersexes quel que soit leur âge". Or, pointe le CIA, les interventions chirurgicales restent largement pratiquées et encouragées par les protocoles de prise en charge actuels. Le site de l'association française d'urologie conseille par exemple de "confier rapidement à un chirurgien pédiatre" les enfants ayant un clitoris plus gros "afin d'[en] améliorer l'apparence esthétique" et précise que "la majorité des chirurgiens préfèrent réaliser une reconstruction chirurgicale complète pendant les premiers mois de vie".
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