A l'âge de 4 ans, on pratique une vaginoplastie sur M., pour former un vagin. De ces chirurgies, elle garde de multiples cicatrices et des difficultés pour les rapports sexuels. A l'adolescence, elle reçoit un traitement à base d'Androcur, qui multiplie les risques de tumeur au cerveau. "Ils m'ont niqué la santé", enrage-t-elle dans Slate, qui publie son témoignage. Quant aux rendez-vous médicaux de son enfance, ils l'ont traumatisée. Dès l'âge de 4 ans, elle va régulièrement à l'hôpital pour des séances de "bougirage", lors desquelles on lui enfonce des instruments similaires à des bougies "censés élargir son vagin". M. détaille : "Ils avaient des mallettes avec dix tailles de godes. Moi j'étais à poil, sous la chemise en papier d'hôpital, j'avais froid, je pleurais. Ils regardaient la taille du vagin, fallait tout le temps l'entretenir pour que je sois pénétrable… jusqu'à ce que j'aie mal", précise-t-elle en pleurant.
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