La prescription de godemichets

Image d'illustration. © Stephen / stock.adobe.com
La raison d'actes qualifiés par M. de torture lui est explicitée dès l'enfance par le corps médical. "Ils me disaient : 'Quand t'auras un mari plus tard, il faut que le zizi du monsieur puisse rentrer'". Les médecins n'envisagent à aucun moment une sexualité pouvant s'épanouir hors pénétration vaginale. A 10 ou 11 ans, au summum de la douleur, M. refuse d'aller à l'hôpital. Les médecins n'arrivent plus à lui administrer leurs "bougies" : traumatisée, elle se débat. Ils demandent alors à ses parents de les lui administrer eux-mêmes, et d'aller acheter des godemichets dans un sex-shop. Dans un premier temps, les parents, perdus, obtempèrent. "On habitait une petite ville, sans qui que ce soit pour nous aider, il n'y avait pas internet à l'époque. Et les médecins représentaient quelque chose, j'avais confiance", explique la mère de M., qui s'est longtemps sentie coupable, et "manipulée" par le corps médical.
La raison d'actes qualifiés par M. de torture lui est explicitée dès l'enfance par le corps médical. "Ils me disaient : 'Quand t'auras un mari plus tard, il faut que le zizi du monsieur puisse rentrer'". Les médecins n'envisagent à aucun moment une sexualité pouvant s'épanouir hors pénétration vaginale. A 10 ou 11 ans, au summum de la douleur, M. refuse d'aller à l'hôpital. Les médecins n'arrivent plus à lui administrer leurs "bougies" : traumatisée, elle se débat. Ils demandent alors à ses parents de les lui administrer eux-mêmes, et d'aller acheter des godemichets dans un sex-shop. Dans un premier temps, les parents, perdus, obtempèrent. "On habitait une petite ville, sans qui que ce soit pour nous aider, il n'y avait pas internet à l'époque. Et les médecins représentaient quelque chose, j'avais confiance", explique la mère de M., qui s'est longtemps sentie coupable, et "manipulée" par le corps médical.
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