Rejeté par ses parents et par la société

Marche Existrans des personnes trans et intersexes, le 19 octobre 2019 à Paris. © SEVGI / SIPA
Dans les années 70, période de l'enfance de Vincent Guillot, le mot "intersexe" n'est pas employé et la question est méconnue. Ses parents le rejettent et l'envoient chez sa grand-mère, "aux côtés d'un oncle schizophrène". Il se cherche pendant des années, s'est-il souvenu pour franceinfo : "Je savais que je n'étais pas un garçon, pas non plus une fille. Mon corps dit autre chose". Si Vincent Guillot est un homme à l'état civil, il ne s'est pas pour autant conformé aux stéréotypes du genre masculin dans sa vie, que ce soit pour sa coupe de cheveux ou ses vêtements. "Les gens se retournaient derrière moi. J'étais celui que l'on rejetait quasi-systématiquement, que l'on préférait cacher". Aujourd'hui quinquagénaire, il vit de "petits boulots, des travaux agricoles surtout". Plus jeune, il a suivi des études de sociologie, pour "comprendre en profondeur ce qui se cache derrière la question [de l'intersexuation]".
Dans les années 70, période de l'enfance de Vincent Guillot, le mot "intersexe" n'est pas employé et la question est méconnue. Ses parents le rejettent et l'envoient chez sa grand-mère, "aux côtés d'un oncle schizophrène". Il se cherche pendant des années, s'est-il souvenu pour franceinfo : "Je savais que je n'étais pas un garçon, pas non plus une fille. Mon corps dit autre chose". Si Vincent Guillot est un homme à l'état civil, il ne s'est pas pour autant conformé aux stéréotypes du genre masculin dans sa vie, que ce soit pour sa coupe de cheveux ou ses vêtements. "Les gens se retournaient derrière moi. J'étais celui que l'on rejetait quasi-systématiquement, que l'on préférait cacher". Aujourd'hui quinquagénaire, il vit de "petits boulots, des travaux agricoles surtout". Plus jeune, il a suivi des études de sociologie, pour "comprendre en profondeur ce qui se cache derrière la question [de l'intersexuation]".
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