"Le sexe d'élevage"

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"Ne pas opérer ces enfants aujourd'hui, c'est être rétrograde !", insiste Antoine Faix, Docteur responsable du comité d'andrologie et de médecine sexuelle de l'Association française d'urologie installé à Montpellier (Hérault). "Au-delà de deux ans, il est essentiel qu'un enfant soit élevé comme petit garçon ou petite fille au risque de ne pas trouver sa place ensuite", avance-t-il. "L'expression est malheureuse, mais c'est ce qu'on appelle le 'sexe d'élevage' ". Si le spécialiste reconnaît que les résultats des interventions chirurgicales ne sont pas "toujours très bons ", il réfute pour autant le droit à l'autodétermination, rapporte 20 minutes, puisqu'il ajoute : "Ce sont les parents qui décident pour [ces enfants] à la naissance. Et je vous mets au défi de trouver un couple qui acceptera d'élever son bébé dans cet entre-deux comme s'il n'était ni un petit garçon ni une petite fille ! ".
"Ne pas opérer ces enfants aujourd'hui, c'est être rétrograde !", insiste Antoine Faix, Docteur responsable du comité d'andrologie et de médecine sexuelle de l'Association française d'urologie installé à Montpellier (Hérault). "Au-delà de deux ans, il est essentiel qu'un enfant soit élevé comme petit garçon ou petite fille au risque de ne pas trouver sa place ensuite", avance-t-il. "L'expression est malheureuse, mais c'est ce qu'on appelle le 'sexe d'élevage' ". Si le spécialiste reconnaît que les résultats des interventions chirurgicales ne sont pas "toujours très bons ", il réfute pour autant le droit à l'autodétermination, rapporte 20 minutes, puisqu'il ajoute : "Ce sont les parents qui décident pour [ces enfants] à la naissance. Et je vous mets au défi de trouver un couple qui acceptera d'élever son bébé dans cet entre-deux comme s'il n'était ni un petit garçon ni une petite fille ! ".
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