"A l'heure actuelle, il est difficile de déterminer le taux de mortalité puisqu'au stade initial de l'épidémie, on détecte seulement les cas sévères plutôt que les cas plus légers, voire asymptomatiques [sans symptômes]", précise la scientifique chinoise Lili Ren dans la revue médicale The Lancet à propos du nouveau coronavirus apparu en décembre dans la ville chinoise de Wuhan. Si l'on sait combien de patients ont succombé au coronavirus, on ignore en effet combien de personnes sont réellement infectées au total.  "De façon générale, les patients [touchés par le nouveau virus] sont dans un état moins grave qu'avec le Sras", a souligné le 25 janvier dernier le professeur français Yazdan Yazdanpanah, chef du service maladies infectieuses à l'hôpital Bichat, directeur de l'institut d'infectiologie à l'Inserm et expert auprès de l'OMS.
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