En quoi consistait l'alibi des Fourniret ?

Image d'illustration. © gajus / 123RF

Quel était précisément l'alibi mis à mal par l'ex-épouse de Michel Fourniret à l'automne dernier ? Michel Fourniret affirmait jusqu'ici se trouver chez lui, à Sart-Custinne, en Belgique, le 9 janvier 2003. Il s'appuyait sur un appel téléphonique passé à son fils à 20h08 depuis le poste fixe de son domicile, pour lui souhaiter un bon anniversaire. Le fils n'avait pas décroché mais l'appel était lui attesté par des relevés téléphoniques. Les enquêteurs du parquet de Versailles en avaient conclu que l'alibi tenait. Autrement dit, que si Michel Fourniret avait téléphoné depuis Sart-Custinne, à 267 kilomètres de Guermantes, il ne pouvait mathématiquement pas avoir kidnappé Estelle à 18h15 et fait le trajet jusqu'à chez lui, estimé à 2h50, tout en ayant téléphoné à son fils à 20h08 de Sart-Custinne.

Quel était précisément l'alibi mis à mal par l'ex-épouse de Michel Fourniret à l'automne dernier ? Michel Fourniret affirmait jusqu'ici se trouver chez lui, à Sart-Custinne, en Belgique, le 9 janvier 2003. Il s'appuyait sur un appel téléphonique passé à son fils à 20h08 depuis le poste fixe de son domicile, pour lui souhaiter un bon anniversaire. Le fils n'avait pas décroché mais l'appel était lui attesté par des relevés téléphoniques. Les enquêteurs du parquet de Versailles en avaient conclu que l'alibi tenait. Autrement dit, que si Michel Fourniret avait téléphoné depuis Sart-Custinne, à 267 kilomètres de Guermantes, il ne pouvait mathématiquement pas avoir kidnappé Estelle à 18h15 et fait le trajet jusqu'à chez lui, estimé à 2h50, tout en ayant téléphoné à son fils à 20h08 de Sart-Custinne.
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