Que sait-on sur les problèmes de mémoire du tueur en série ?

2 avril 2008 à Charleville-Mézières. L'intérieur du van utilisé par Michel Fourniret pour kidnapper certaines de ses victimes. © BENOIT DOPPAGNE / AP / SIPA

La tâche des enquêteurs est complexe : à près de 80 ans, s'ajoutent aux déclarations alambiquées du tueur en série Michel Fourniret des problèmes de mémoire avérés. L'homme souffre en effet de la maladie d'Alzheimer depuis plus de deux ans. D'après un proche de l'enquête auprès du Parisien, "Il est parfois lucide pendant quelques minutes, et a ensuite de longs moments d'absence".
Michel Fourniret fait-il tout de même, une fois de plus, de la rétention volontaire d'information ? En mars dernier, lors de ses aveux "en creux", il avait lâché comme une promesse : "S'il y a le moindre détail de petit relief qui puisse me mettre sur la piste (NDLR : du corps) je cours tout de suite". Mais quand la juge lui avait demandé des précisions, il s'était fait plus vague : "Vous avez un corps sur les bras et vous devez vous en défaire sans être vu, et vite s'en débarrasser […] Vous ne savez pas quoi faire et vous faites n'importe quoi… ".

La tâche des enquêteurs est complexe : à près de 80 ans, s'ajoutent aux déclarations alambiquées du tueur en série Michel Fourniret des problèmes de mémoire avérés. L'homme souffre en effet de la maladie d'Alzheimer depuis plus de deux ans. D'après un proche de l'enquête auprès du Parisien, "Il est parfois lucide pendant quelques minutes, et a ensuite de longs moments d'absence". Michel Fourniret fait-il tout de même, une fois de plus, de la rétention volontaire d'information ? En mars dernier, lors de ses aveux "en creux", il avait lâché comme une promesse : "S'il y a le moindre détail de petit relief qui puisse me mettre sur la piste (NDLR : du corps) je cours tout de suite". Mais quand la juge lui avait demandé des précisions, il s'était fait plus vague : "Vous avez un corps sur les bras et vous devez vous en défaire sans être vu, et vite s'en débarrasser […] Vous ne savez pas quoi faire et vous faites n'importe quoi… ".
© BENOIT DOPPAGNE / AP / SIPA