Faillite de l'assureur en ligne Ineas Choisir une nouvel assureur : Aloa assurances ou une autre compagnie

Dès qu'Aloa assurances a connu la décision des administrateurs, une autre course contre la montre commençait : récupérer l'ensemble du fichier des clients d'Ineas et l'intégrer à la base client d'Aloa assurances, établir un devis personnalisé à partir des besoins couverts par le contrat souscrit chez Ineas, fabriquer un formulaire de souscription pré-rempli, prendre contact par mail avec chaque client, préparer la plateforme téléphonique pour accueillir les appels des clients... Pour relever ce défi, les salariés d'Aloa assurances ont sacrifié leurs vacances "sur la base du volontariat" précise Patrice Thiriez. Dès le 8 août, les 17 000 assurés ont reçu un mail d'Aloa assurances. Comme le temps était compté, si un client n'avait pas ouvert son mail ou consulté le devis proposé d'ici le 19 août, il recevait un SMS sur son mobile.

Aloa assurances a choisi de simplifier au maximum la procédure de souscription. Outre l'envoi du formulaire pré-rempli à partir des données obtenues d'Ineas, la compagnie a aussi récupéré le relevé d'information sur chaque client et les différentes pièces administratives (carte grise, permis de conduire...). Si bien qu'il n'est pas nécessaire de renvoyer l'ensemble des pièces qu'il faut fournir habituellement lorsque l'on souscrit un contrat chez un nouvel assureur. Pratique pour les assurés contactés sur leur lieu de vacances. S'ils étaient d'accord avec l'offre, en un clic ils se sont retrouvés à nouveau couverts.

Ils ont pu aussi profiter de deux gestes commerciaux proposés à tous les assurés sans distinction : le premier mois de cotisation est offert et le bonus pris en compte n'est pas celui indiqué sur le contrat avec Ineas mais celui prévu à l'échéance du contrat. Un moyen de réduire le montant de la prime qui se trouve mécaniquement plus élevé par rapport à Ineas même si au cas par cas, des clients ont eu une offre à coût moindre et d'autres plus élevée. "Nous ne cherchons pas à faire du low cost, souligne Patrice Thiriez. Les garanties d'Ineas étaient sous tarifées par rapport à la hausse des sinistres".