Enseignants, aides-soignants, avocats... Nombreuses sont les professions qui ont tiré la sonnette d'alarme dès 2019, affirmant qu'elles seront perdantes, simulateurs à l'appui. L'exécutif en a aussi dévoilé un avec des cas-type, ici. Il a vocation à être enrichi avant l'élaboration d'un simulateur définitif, après le vote définitif du Parlement. Or ce dernier reste encore extrêmement incertain en raison de la crise sanitaire. Pour rappel, il devait initialement intervenir d'ici l'été 2020. Les résultats doivent donc être pris avec une extrême précaution, car tous les paramètres ne sont pas encore définis, à commencer par la valeur du point. Les réponses restent encore très générales. Si le contexte apparaît anxiogène pour les premières générations concernées, les interlocuteurs que nous avons contactés appellent à la raison. Pour elles en particulier, le calcul se fera au prorata. En clair, seule une partie de leur carrière sera calculée selon les règles du système universel. Imaginons que vous êtes né en 1975, vous atteindrez l'âge légal en 2037. Dans l'hypothèse où vous partiriez à 62 ans à la retraite, ce sont donc 12 années de votre carrière qui seraient calculées ainsi. Et pour les générations suivantes, nées dans les années 1980 et 1990 ? "La carrière, ils ne l'ont pas encore faite !", souligne Dominique Prevert d'Optimaretraite.
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