Professions libérales, l'Etat va-t-il capter nos réserves autonomes ?

© ISA HARSIN/SIPA
C'est une des grandes craintes formulées par les avocats, mais également les kinés, etc. Leurs régimes autonomes ont accumulé plusieurs milliards d'euros de réserves. Ils redoutent qu'avec la réforme des retraites ses réserves soient spoliées et dénoncent "un hold-up d'Etat". Mais que dit le rapport Delevoye ? "La mise en place du système universel conduira à reprendre intégralement les engagements de l'ensemble des régimes de retraite légalement obligatoires", peut-on lire. "Dès lors, sauf à dégrader la pérennité financière du système de retraite, ce transfert d'engagements devra être associé à un transfert des actifs qui auront été constitués en vue de les honorer (...). Seule la part des réserves rigoureusement nécessaire à la couverture des engagements sera transférée". La partie des réserves qui, elle, n'est pas nécessaire à la couverture des engagements, pourra être utilisée par les caisses qui les détiennent. L'exécutif, lui, tente d'éteindre les braises. Lors du débat à Rodez, Emmanuel Macron a promis qu'"on ne prendra à aucune caisse particulière les ressources qu'elle a emmagasinées". Ces réserves seront "utilisées par les professionnels jusqu'à l'extinction des droits de ces professionnels".
C'est une des grandes craintes formulées par les avocats, mais également les kinés, etc. Leurs régimes autonomes ont accumulé plusieurs milliards d'euros de réserves. Ils redoutent qu'avec la réforme des retraites ses réserves soient spoliées et dénoncent "un hold-up d'Etat". Mais que dit le rapport Delevoye ? "La mise en place du système universel conduira à reprendre intégralement les engagements de l'ensemble des régimes de retraite légalement obligatoires", peut-on lire. "Dès lors, sauf à dégrader la pérennité financière du système de retraite, ce transfert d'engagements devra être associé à un transfert des actifs qui auront été constitués en vue de les honorer (...). Seule la part des réserves rigoureusement nécessaire à la couverture des engagements sera transférée". La partie des réserves qui, elle, n'est pas nécessaire à la couverture des engagements, pourra être utilisée par les caisses qui les détiennent. L'exécutif, lui, tente d'éteindre les braises. Lors du débat à Rodez, Emmanuel Macron a promis qu'"on ne prendra à aucune caisse particulière les ressources qu'elle a emmagasinées". Ces réserves seront "utilisées par les professionnels jusqu'à l'extinction des droits de ces professionnels".
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