Un nouveau dispositif de chômage technique

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Depuis le 1er juillet, le gouvernement a mis en place, en parallèle, un dispositif baptisé allocation partielle de longue durée (APLD). Mais concrètement, en quoi consiste-t-elle ? Elle fait partie de ce qu'Elisabeth Borne, ministre du Travail, a appelle "un bouclier anti-licenciement pour les entreprises qui subiront une baisse d'activité dans les prochains mois". Elle permet à l'entreprise confrontée à une baisse d'activité d'opter pour une réduction du temps de travail allant jusqu'à 40% en contrepartie de garanties sur l'emploi. Elle peut être mise en œuvre pour une durée maximale de deux ans, et ce, jusqu'au 30 juin 2022.  
L'activité partielle de longue durée ne peut pas être décrétée de manière unilatérale. Elle est soumise à un accord collectif majoritaire, autrement dit, soit un accord de branche, soit un accord au sein de votre entreprise. Le salarié est indemnisé à hauteur de 84% de son salaire net. Le reste à charge s'élève à 15%. Contrairement au chômage partiel, mis en place au début de la crise, ces niveaux de prise en charge n'ont pas vocation à évoluer au 1er novembre. Ayez à l'esprit que l'APLD n'est pas incompatible avec la mise en place d'un plan social au sein de l'entreprise.
Depuis le 1er juillet, le gouvernement a mis en place, en parallèle, un dispositif baptisé allocation partielle de longue durée (APLD). Mais concrètement, en quoi consiste-t-elle ? Elle fait partie de ce qu'Elisabeth Borne, ministre du Travail, a appelle "un bouclier anti-licenciement pour les entreprises qui subiront une baisse d'activité dans les prochains mois". Elle permet à l'entreprise confrontée à une baisse d'activité d'opter pour une réduction du temps de travail allant jusqu'à 40% en contrepartie de garanties sur l'emploi. Elle peut être mise en œuvre pour une durée maximale de deux ans, et ce, jusqu'au 30 juin 2022.   L'activité partielle de longue durée ne peut pas être décrétée de manière unilatérale. Elle est soumise à un accord collectif majoritaire, autrement dit, soit un accord de branche, soit un accord au sein de votre entreprise. Le salarié est indemnisé à hauteur de 84% de son salaire net. Le reste à charge s'élève à 15%. Contrairement au chômage partiel, mis en place au début de la crise, ces niveaux de prise en charge n'ont pas vocation à évoluer au 1er novembre. Ayez à l'esprit que l'APLD n'est pas incompatible avec la mise en place d'un plan social au sein de l'entreprise.
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