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Dès le XIXe siècle, la photographie permet à tout le monde de posséder son portrait. Cet avantage, jusque-là réservé aux classes les plus aisées, nécessitait le travail d’un peintre. Alors, dans un premier temps, les photographies s'approchent beaucoup des portraits peints.
Grâce à l’arrivée de l'appareil Kodak, en 1888 aux États-Unis, le procédé photographique se diffuse très rapidement. Le succès est immédiat puisque l’appareil permet de goûter aux joies de la prise de vue sans être contraint à des travaux en laboratoire.
Après la première guerre mondiale, la démocratisation de la photographie touche les classes les moins favorisées, avec la vente massive d’appareils rudimentaires.
Dès les débuts de la généralisation de la photographie, les parents ont cherché à conserver le souvenir des plus tendres années de leurs enfants. Ainsi, dans nos boites pleines de vieilles photos de familles, on peut observer plusieurs générations de Thérèse, Martine, Marcel ou Philippe. Sur le papier glacé, on découvre un autre temps, celui des roudoudous et des mistrals gagnants, des trains miniatures et du vieux poêle à brûler de l’école d’autrefois.