Ils écrasent la concurrence dans leur sport Chris Hoy en cyclisme sur piste

Il y a peu, le maître des pistards s'appellait Theo Bos. Mais le Néerlandais, triple champion du monde de vitesse en individuel, s'est fait détrôner par l'inarrêtable Chris Hoy, qui n'en finit plus d'impressionner.

Entre les deux hommes, le passage de témoin s'est effectué en 2007. Theo Bos, champion du monde en titre de keirin (une épreuve particulière de course sur piste), a dû céder sa couronne à son challenger, Chris Hoy, lors des Mondiaux de Majorque. Idem lors de la Coupe du monde, où l'Ecossais s'est imposé sur trois des quatre manches de la compétition. Theo Boss, déclinant, ne s'était contenté que d'une médaille de bronze lors de la première étape, à Sydney.

En 2008, Chris Hoy a haussé le ton à l'occasion des Championnats du monde de Manchester. Déjà vainqueur de la vitesse individuelle, l'Ecossais a écœuré ses adversaires lors des trois courses qui l'ont sacré en keirin.

Son intelligence en course et sa puissance redoutable le placent largement au-dessus du lot. Une démonstration de plus en fût apportée pendant les Jeux Olympiques de Pékin. Sur la piste, il n'y avait que lui. Vainqueur de la finale en keirin, Chris Hoy s'est aussi adjugé la médaille d'or en vitesse par équipes et en individuel.
Ce triplé olympique, symbole de la domination britannique sur piste, a fait entrer Chris Hoy dans la postérité. Depuis le nageur Henry Taylor en 1908, aucun athlète britannique n'avait glané le métal doré trois fois en une seule olympiade.