La phrase de la semaine Le sumo qui pleurait tous les jours...

L'aveu vient d'un gros bébé de 154 kilos pour 1,92 m, pratiquant le noble art du sumo au Japon : "Quand vous me voyez maintenant, j'ai l'air heureux, mais à ce moment-là, je pleurais tous les jours". Quoi, un fort combattant qui montre sa fragilité ?! Le champion mongol Hakuho ("grand oiseau blanc" en japonais) a révélé lors d'une conférence de presse qu'il avait été soumis à un bizutage au début de sa formation de sumo.

Les rites d'initiation et punitions corporelles constituent un sujet tabou au Japon, mais Hakuho, l'un des deux plus grands lutteurs actuels, a décrit les violences que lui ont fait subir ses aînés. "Certaines séances de tabassage pouvaient durer jusqu'à 45 minutes. Les 20 premières minutes sont incroyablement douloureuses, mais après cela devient moins dur et même si vous continuez à être frappé vous sentez moins la douleur. Bien sûr, je pleurais. Et quand mon aîné me disait "C'est pour ton bien", je pleurais encore plus", a-t-il raconté.

Cette confession intervient alors qu'a lieu en ce moment le procès d'un maître sumo, accusé d'être à l'origine de la mort de l'un de ses élèves. L'apprenti avait été frappé à coups de bouteilles et de battes de base-ball puis avait succombé à un arrêt cardiaque.