Raccourcir le banc des adversaires

Scottie Bowman fait rabaisser ou rétrécir le banc adverse. © malf - Fotolia.com

Scottie Bowman est l'entraîneur le plus titré en NHL, le championnat nord-américain de hockey sur glace. Avec les Canadiens de Montréal, les Penguins et les Red Wings, il a remporté 9 Stanley Cup, le Saint Graal des hockeyeurs.

Fin stratège, Scottie Bowman s'est illustré en utilisant quelques méthodes malicieuses. Lors des séries éliminatoires, le coach des "Habs" de Montréal avait pour habitude de rabaisser et parfois raccourcir le banc des adversaires. Double effet : les remplaçants se retrouvaient plus bas que les joueurs, ce qui leur donnait l'impression d'être tout petits ; d'autre part, ils étaient tous serrés les uns contre les autres, dans une position largement inconfortable.

Autre tactique : repeindre les vestiaires

Ça, c'était pour l'aspect psychologique. Pour déstabiliser physiquement l'équipe adverse, Scottie Bowman avait mis au point un procédé diabolique : la veille ou le jour des matchs, l'entraîneur demandait à ce que les vestiaires des visiteurs soient entièrement repeints. Le but ? Que la respiration des joueurs adverses soit gênée par l'odeur de la peinture fraîche !

Ni très classe ni très fair-play, cette méthode avait néanmoins le mérite d'être efficace semble-t-il.

Scottie Bowman est l'entraîneur le plus titré en NHL, le championnat nord-américain de hockey sur glace. Avec les Canadiens de Montréal, les Penguins et les Red Wings, il a remporté 9 Stanley Cup, le Saint Graal des hockeyeurs. Fin stratège, Scottie Bowman s'est illustré en utilisant quelques méthodes malicieuses. Lors des séries éliminatoires, le coach des "Habs" de Montréal avait pour habitude de rabaisser et parfois raccourcir le banc des adversaires. Double effet : les remplaçants se retrouvaient plus bas que les joueurs, ce qui leur donnait l'impression d'être tout petits ; d'autre part, ils étaient tous serrés les uns contre les autres, dans une position largement inconfortable.Autre tactique : repeindre les vestiaires Ça, c'était pour l'aspect psychologique. Pour déstabiliser physiquement l'équipe adverse, Scottie Bowman avait mis au point un procédé diabolique : la veille ou le jour des matchs, l'entraîneur demandait à ce que les vestiaires des visiteurs soient entièrement repeints. Le but ? Que la respiration des joueurs adverses soit gênée par l'odeur de la peinture fraîche ! Ni très classe ni très fair-play, cette méthode avait néanmoins le mérite d'être efficace semble-t-il.
© malf - Fotolia.com