La rédaction d'iTélé, massacrée par le conflit social

© Michel Euler/AP/SIPA
Pendant trente-et-un jours, les salariés de la chaîne d'information iTélé ont lutté contre leur direction dans un conflit social à la portée nationale. Si la fin de la grève a été votée le 16 novembre, la chaîne du groupe Canal aura du mal à s'en relever. Tout au long du conflit, des dizaines de départs (plus ou moins médiatisés) de salariés, techniciens et journalistes (70 départs rien que dans la rédaction) ont eu lieu sans qu'ils soient forcément remplacés. Parmi eux, Stefan Etcheverry, Camille Langlade, Amandine Bégot, Antoine Genton, Guillaume Auda, Jean-Jérôme Bertolus, Olivier Ravanello, Michaël Darmon et tant d'autres... Leur lutte pour soutenir l'indépendance de l'information a été courageuse afin, surtout, d'imposer une charte éthique et pas seulement pour empêcher Jean-Marc Morandini de prendre l'antenne. C'est finalement la direction qui a gagné le conflit, acceptant certaines conditions a minima.
Pendant trente-et-un jours, les salariés de la chaîne d'information iTélé ont lutté contre leur direction dans un conflit social à la portée nationale. Si la fin de la grève a été votée le 16 novembre, la chaîne du groupe Canal aura du mal à s'en relever. Tout au long du conflit, des dizaines de départs (plus ou moins médiatisés) de salariés, techniciens et journalistes (70 départs rien que dans la rédaction) ont eu lieu sans qu'ils soient forcément remplacés. Parmi eux, Stefan Etcheverry, Camille Langlade, Amandine Bégot, Antoine Genton, Guillaume Auda, Jean-Jérôme Bertolus, Olivier Ravanello, Michaël Darmon et tant d'autres... Leur lutte pour soutenir l'indépendance de l'information a été courageuse afin, surtout, d'imposer une charte éthique et pas seulement pour empêcher Jean-Marc Morandini de prendre l'antenne. C'est finalement la direction qui a gagné le conflit, acceptant certaines conditions a minima.
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