Véronique Genest : piégée par Laurent Ruquier et agressée par Aymeric Caron ?

Dans une interview à TV Mag, la comédienne, qui se lance en politique, affirme être tombée dans "un traquenard" lors de l'émission "On n'est pas couchés" sur France 2.

Décidément, Véronique Genest fait l'objet de toutes les attentions. Celle qui incarne Julie Lescaut à la télévision a décidé de se lancer en politique, attirant sur elle la lumière. Elle sera suppléante sur la liste de Jonathan-Simon Sellem lors de législatives partielles dans la 8e circonscription des Français de l'étranger (Italie, Grèce, Turquie, Chypre, Israël). Mais en lançant sa campagne, la comédienne a connu quelques déconvenues. Elle a d'abord été écartée par la direction de France 2 du jury de l'émission "On n'demande qu'à en rire". Sur le plateau de "C à vous", sur France 5, elle s'est ensuite définie dans un énorme lapsus comme "un étron libre" avant de se reprendre, parlant plutôt d'un "électron libre".

Dernier épisode en date : Véronique Genest s'est plainte dans le magazine TV Mag d'avoir littéralement été prise comme cible sur le plateau de "On n'est pas couché", l'émission de Laurent Ruquier, enregistrée le jeudi 7 mars et diffusée samedi. "Sonnée" selon ses propres termes, Julie Lescaut estime être tombée dans un "traquenard". "Je me suis retrouvée devant une sorte de tribunal", déclare-t-elle à TV Mag pour se justifier, regrettant de ne pas avoir pu "parler de [son] engagement politique et des actions sur lesquelles [elle a] l'intention de [s]'impliquer". " Elle parle même de "mise à mort". En cause, les questions d'Aymeric Caron, le virulent chroniqueur de Laurent Ruquier, "très agressif" d'après Véronique Genest. "Il n'a pas arrêté de m'attaquer pour dénoncer les prétendues positions extrémistes que j'aurais prises", explique-t-elle.

Le positionnement politique de Véronique Genest crée en effet les interrogations quand ce n'est pas la polémique. A la rentrée 2012, sur NRJ12, la comédienne avait affirmé "être islamophobe, comme beaucoup de Français", soutenant qu'elle avait "peur de l'islam comme on a peur d'une chose que l'on ne connaît pas". Inscrite sur le ticket du fondateur du site israélien francophone JSS News, Véronique Genest devra en outre s'associer aux positions très "pro-Israël" de Jonathan-Simon Sellem, un journaliste qui n'hésite pas à parler de ses "valeurs sionistes".

A la fin de son interview pour TV Mag, Véronique Genest précise qu'elle ne garde par de rancune envers Laurent Ruquier, "quelqu'un de bien" selon elle. 

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