Le système scolaire n'était pas fait pour elle

Elise Lucet ne voulait pas "apprendre mais découvrir le monde" © LEROUX PHILIPPE/SIPA
Elise Lucet n'a jamais caché son aversion pour l'école :  'Mon problème, c'est que j'avais envie de toucher, d'expérimenter, de rencontrer, et qu'on me disait de m'asseoir et de prendre des notes, confiait-elle au Monde en 2016. Gagnée par l'ennui, je suis devenue dilettante. En terminale, je séchais les cours de maths et physique, alors que je préparais un bac scientifique. Le surveillant, en me voyant, disait 'Voilà Lucet, il doit être 11 heures'. J'ai eu le bac à l'arrache. J'ai déserté la fac, à Caen, au bout de trois semaines, ce que je n'ai avoué à mes parents que des mois plus tard. J'ai traîné avec des copains punks à crête qui faisaient de la musique, et j'ai perfectionné ma technique au flipper. Je ne voulais pas apprendre le monde dans les livres, je voulais le découvrir."
Elise Lucet n'a jamais caché son aversion pour l'école :  'Mon problème, c'est que j'avais envie de toucher, d'expérimenter, de rencontrer, et qu'on me disait de m'asseoir et de prendre des notes, confiait-elle au Monde en 2016. Gagnée par l'ennui, je suis devenue dilettante. En terminale, je séchais les cours de maths et physique, alors que je préparais un bac scientifique. Le surveillant, en me voyant, disait 'Voilà Lucet, il doit être 11 heures'. J'ai eu le bac à l'arrache. J'ai déserté la fac, à Caen, au bout de trois semaines, ce que je n'ai avoué à mes parents que des mois plus tard. J'ai traîné avec des copains punks à crête qui faisaient de la musique, et j'ai perfectionné ma technique au flipper. Je ne voulais pas apprendre le monde dans les livres, je voulais le découvrir."
© LEROUX PHILIPPE/SIPA