Visiter ce paradis naturel va coûter encore plus cher aux trop nombreux touristes, une taxe va être augmentée

Visiter ce paradis naturel va coûter encore plus cher aux trop nombreux touristes, une taxe va être augmentée Le gouvernement a annoncé vouloir mettre en place une nouvelle taxe pour lutter contre le surtourisme.

Les touristes sont les bienvenus dans de (très) nombreux pays qui rivalisent pour les attirer à nouveau en profitant de l'attrait pour le voyage et l'évasion nés des confinements successifs. Bienvenus oui mais pas à tout prix ! Alors que plusieurs destinations mondialement connues, notamment Venise, envisagent différentes solutions pour lutter contre le surtourisme, une autre destinations très tendance ces dix dernières années vise également à réguler le flux de touristes qui s'y pressent chaque année.

Ce pays, c'est l'Islande, réputé pour ses volcans, ses paysages variés, ses sources d'eau chaude, ses glaciers et parcs naturels uniques au monde. L'Islande compte moins de 400 000 habitants mais a accueilli pas moins de 1,7 million de touristes en 2022, un chiffre encore loin du record de 2018 mais qui témoigne de la reprise du trafic aérien. Cet afflux n'est pas sans conséquences sur l'environnement et l'expérience de visite des touristes, comme reconnu par la Première islandaise Katrin Jakobsdottir dans une interview accordée à Bloomberg.

"Le tourisme a connu une croissance exponentielle en Islande au cours de la dernière décennie et cela n'a pas seulement des effets sur le climat", a-t-elle jugé. "La plupart de nos hôtes visitent également notre nature intacte et cela crée une pression évidente." La Première ministre a donné une piste : l'augmentation de la taxe de séjour dès 2024. L'Islande avait déjà mis en place une taxe de séjour pouvant atteindre 650 couronnes islandaises par nuitée passée dans le pays, soit environ 4,50 euros par nuit. La Première ministre n'a pas donné de nouveaux chiffres mais a précisé que les taxes ne seront pas élevées "pour commencer" avant de rappeler que l'Islande investit notamment cet argent pour son industrie verte et pour viser son objectif de neutralité carbone d'ici 2040 en s'appuyant par exemple sur la géothermie et le captage du carbone.