40 endroits que Google Earth vous cache

40 endroits que Google Earth vous cache Le service de cartographie Google Earth dissimule certains bâtiments ou sites sensibles en les camouflant ou en les floutant à la demande des pays. La preuve en images à partir de 40 exemples.

En 2005, lors du démarrage du service de cartographie Google Earth de Google, la plupart des pays craignaient pour leur sécurité en raison de l'affichage des sites militaires ou de résidences officielles. Pour le coup, de nombreuses zones sur les photos satellites sont masquées. Il en va ainsi de certaines bases militaires américaines, mais pas toutes, à l'instar de celle de Yucca Lake, site sur lequel le drone furtif RQ170 a été développé. De même, en France, de nombreuses installations militaires ne se dévoilent pas lorsque l'on zoome. Pour les centrales nucléaires françaises, c'est également le cas. La France a choisi de demander le blocage des vues en basse résolution, pour certaines de ses installations sensibles dont la vue pourraient l'ennuyer. De la même manière, les vues aérienne d'Israël sur Google Earth sont pratiquement toutes soumises à une basse résolution. Pour d'autres pays, comme les Pays-Bas, les zones militaires sont recouvertes d'une sorte de camouflage pixellisé. Les États-Unis préfèrent quant à eux remplacer les clichés satellites par d'autres choisis par les autorités. C'est notamment le cas pour la Maison Blanche et le Capitole à Washington. De leur côté, les Chinois sont adeptes du couper-coller. Ils réalisent de véritables photomontages avec des éléments provenant d'un autre secteur, afin de recouvrir ce qu'ils ne souhaitent pas que l'on puisse voir.

Notons que depuis 2013 la Corée du Nord est totalement couverte par les images satellites de Google Earth. Auparavant, la définition des images était tellement faible que seul Pyongyang pouvait être vaguement visualisé. Aujourd'hui, certains clichés disposent même d'un niveau de détail important.  Reste que ce que l'on peut ne pas voir sur Google Earth est parfois visible sur d'autres services, comme Bing Maps, par exemple. Et vice-versa. Toutes ces zones d'ombre sont recensées sur le Web. Comme elles apparaissent masquées, elles alimentent bien souvent les théories du complot.